Bruges 2023 : mon retour au semi-marathon !

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Je suis ravie de vous retrouver ici pour parler d’un sujet qui me réjouit particulièrement en ce moment, et que je n’avais plus abordé depuis fort longtemps ailleurs que sur Instagram. Il s’agit bien évidemment du sport et de la course à pied !
Si vous me suivez depuis un petit moment, vous savez déjà que j’adore combiner courses officielles et escapades dans de très jolis coins. Mon premier voyage lié au running remonte à 2016 à l’occasion de mon premier semi-marathon, couru à Oslo, et qui reste à ce jour l’un de mes meilleurs souvenirs.
J’avais ensuite participé au semi-marathon apocalyptique de Copenhague l’année suivante, puis à celui de l’île de Skye en 2019, dont j’avais profité pour me concocter un road-trip solo de retrouvailles avec mes endroits préférés d’Écosse.

Puis l’invité surprise dont on se serait bien passé a débarqué en 2020, et tout a été chamboulé. Même si j’ai pour ma part continué à bouger avec des randos, de la corde à sauter à la maison, ou encore le début de ma pratique de la gyrokinesis (avec Audrey à Grenoble, que je vous recommande chaudement au passage), le running est tout simplement sorti de ma vie. Zéro kilomètre au compteur en 2022…
Ça n’est que début 2023 que j’ai enfin rechaussé les baskets de manière régulière. Un petit détour par les sentiers chartrousins à l’occasion de l’Ut4M en juillet, puis me voilà revenue sur le bitume  pour attaquer la préparation de ce nouveau semi-marathon. Cette fois, c’est sur la Belgique et la magnifique ville de Bruges que mon choix se porte. J’ai la chance de déjà bien connaître le pays et il fait parti de ceux dans lesquels j’adore retourner régulièrement. Et avantage non négligeable : tout m’est accessible en train et transports en commun. Car cette année c’est décidé : je ne prends pas l’avion.

Je commence ma préparation fin juillet avec un plan sur 12 semaines, plus long donc et très différent de ce que j’avais expérimenté jusque là. Tout se déroule sans accroc, je suis motivée, le kilométrage hebdomadaire augmente régulièrement sans me causer de souci. Pour le volet course à pied pure, j’effectue 4 sorties par semaine alors que je n’avais jamais dépassé 3 par le passé, les entrainements sont répartis entre endurance fondamentale, fractionné court ou long, sorties progressives (avec des blocs de plus en plus rapides au fur et à mesure de la séance), et sorties longues.
Même la fournaise grenobloise estivale n’arrive pas à me démotiver, c’est bon signe !

Et c’est donc prête que je saute dans le train direction Bruxelles, puis Bruges le 12 octobre, trois jours avant la course. Je m’installe tranquillement dans mon studio de location à 20 minutes à pied de la ligne de départ, fais les courses pour les prochains diners et petits-déjeuners… et repars arpenter la ville presque immédiatement alors que la nuit tombe ! Le lendemain je retrouve avec plaisir la plage d’Ostende le matin, puis passe tout l’après-midi à Gand. Même si j’essaie de ménager un peu mes pieds en prenant le tram, je rentre avec deux ampoules. Pas très malin tout ça… Est-ce que je vais gâcher ces longues semaines d’entrainement avec mes bêtises ? Lire la suite

Comment j’ai modifié ma routine cosmétique bio pour faire des économies.

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En ce début d’automne, l’envie de reprendre le chemin du blog est enfin revenue ! Cet espace a maintenant 12 ans, et je dois avouer que j’ai fait pas mal de chemin depuis son lancement en septembre 2011. Si le fond de mes idées reste le même, beaucoup de choses ont évolué et je pense évoquer tout cela prochainement ici.
Mais pour le moment, restons sur un article plutôt pratique et d’actualité pour beaucoup de monde me semble-t-il.

Je suis normalement très attachée aux produits que j’utilise, et je n’ai généralement pas envie d’en changer quand ils me conviennent. Je dois bien avouer cependant que ces derniers mois, ma routine globale a un peu évolué. J’ai en effet remplacé un certain nombre de produits cosmétiques et d’hygiène que j’utilisais au quotidien pour une raison extrêmement simple : ceux que j’utilisais jusqu’à présent étaient tout simplement devenus trop chers pour mon budget.

Je vous propose aujourd’hui d’évoquer trois produits que j’utilise tous les jours : le savon, la crème hydratante et le démaquillant. C’est parti !

Comme vous le savez, cela fait des années que j’ai délaissé l’utilisation de gels douche et autres savons liquides au profit de savons solides saponifiés à froid. Pas de changement de ce côté là chez moi. S’il y a bien un domaine où je reste convaincue à 100% par le solide, c’est celui-ci ! Meilleur pour la peau, aussi pratique d’utilisation (voire plus), moins polluant pour l’environnement, moins générateur de déchets, pour moi le savon solide saponifié à froid a toujours tout bon.
Depuis des années, j’étais fidèle à la savonnerie grenobloise Les Affranchis, qui a malheureusement disparu. Mais aussi à la marque drômoise Gaiia et en particulier à son Colosse si parfait pour moi, avec son odeur à la fois boisée et chaude. Très honnêtement, je suis toujours aussi emballée par ce savon, et par la marque en général. Mais avec la consommation que nous en faisons, j’ai dû faire le choix de me tourner vers des alternatives moins onéreuses, même si je continue à acheter le Colosse de temps à autre tellement je l’aime !

Ma première solution toute simple a été de me remettre à faire mes propres savons, ce que j’avais un peu délaissé. Je ne pensais pas forcément que ce soit le cas, mais cela reste financièrement intéressant si on utilise des huiles bio grand public.
En ce qui concerne les savons que l’on peut trouver dans le commerce, mon choix s’est porté en premier lieu sur la marque Clémence & Vivien, et plus particulièrment son Saint Bernard parfumé au petit grain bigarade et à l’orange, et parfois son Chérubin non parfumé (qui convient par conséquent aux personnes ne souhaitant/pouvant pas utiliser d’huiles essentielles).
J’ai ensuite découvert la savonnerie artisanale alsacienne Argasol et je me suis mise à utilise son savon à la mandarine rouge pour la douche, et celui au lavandin pour me servir d’anti-mites pour mes lainages.
Enfin, j’ai également recours à un savon non saponifié à froid, le savon d’Alep pur olive de la marque Nagel, que nous utilisons actuellement pour le lavage des mains dans la cuisine et qui fond moins vite que les autres.

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Le point sur les savons évoqués ici :

  • Gaiia : fabriqué à Montelier dans la Drôme / certifié bio et Slow Cosmétique / sans huile de palme / vegan.
    6,50€ pour 100g.
  • Clémence & Vivien : fabriqué à Vibraye près du Mans / certifié bio et Slow Cosmétique / sans huile de palme / vegan.
    4,50€ pour 100g.
  • Aragasol : fabriqué à Sainte Marie aux Mines (dans une ancienne église !!) en Alsace / certifié bio / sans huile de palme / vegan.
    4,20€ pour 140g.
  • Nagel : fabriqué à Civrieux dans le bassin lyonnais / sans huile de palme / vegan.
    5,04€ pour 200g.

Les prix indiqués sont ceux des sites internet respectifs des marques, il peut y avoir de très légères variations selon les distributeurs mais l’ordre d’idée est le bon.
Pour les grenoblois·es, à l’exception des savons Gaiia, tous les autres sont trouvables en magasin en ville.

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En complément des savons, j’ai également changé ma crème hydratante.
Depuis que j’avais testé la crème Glow Up d’Oolution pour la première fois, je n’en avais plus jamais changé. J’aime toujours autant son odeur, discrète et très agréable, et je pense toujours que c’est une excellente crème, produite par une marque engagée. Mais très honnêtement, son prix de 34,50€ pour 50 ml (hors frais de port car je ne la trouve pas à Grenoble) est devenu un frein non négligeable pour moi. C’est probablement le prix de l’intransigeance sur la qualité et la composition, mais il reste très élevé.
J’ai par conséquent opté, pour le moment au moins, pour un compromis que je n’aurais jamais fait il y a quelques années : Lire la suite

La Laponie en van en octobre et novembre.

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Presque incroyable mais pourtant bien vrai : me voici de retour sur le blog, avec un article voyage !
La situation sanitaire délicate et incertaine de ces dernières années due au Covid-19 ayant mis à mal un gros projet de voyage prévu en 2020 que je préparais depuis des mois, j’avoue avoir eu beaucoup de difficultés à me projeter dans l’organisation de quoi que ce soit d’autre pendant longtemps.

Après de longues semaines à guetter l’évolution de la pandémie et à me demander s’il était bien raisonnable d’envisager à nouveau un voyage à l’étranger, j’ai fini par prendre la décision début septembre 2021 d’organiser un road-trip en Laponie pour la fin octobre. La Finlande ayant une bonne gestion de la crise et faisant partie de l’union européenne, j’avais à l’époque fait le pari qu’elle ne reviendrait pas en arrière sur sa décision de laisser entrer les touristes de l’UE vaccinés. La Norvège semblait plus imprévisible, mais tout de même à portée de main !
Et c’est donc bien masqués que nous avions finalement pris le train pour Paris au matin du 25 octobre 2021, avant la suite du périple en avion (oui, c’est mal) jusqu’à Rovaniemi, capitale de la Laponie finlandaise et camp de base du Père Noël, où nous débarquions sans encombre le lendemain.

Nous étions préparés à toutes les éventualités climatiques, mais la possibilité de belles chutes de neige à cette période n’était pas forcément la plus probable, et ce malgré un voyage intégralement prévu au-dessus du cercle polaire arctique. C’est donc avec une joie non dissimulée que nous avions  alors été accueillis par un paysage magnifique et déjà bien blanc. Bingo !

Nous avions loué un van chez Touring Cars par l’intermédiaire impeccable du courtier Nomad by CoolDrive implanté en France. C’était le service le plus abordable trouvé pour ce voyage, et les garanties proposées alors nous convenaient parfaitement avec par exemple la possibilité d’un report pendant une période assez longue, en Finlande ou dans un autre pays. Et avec une belle offre dans de nombreux pays nous intéressant (Scandinavie et pays du nord bien-sûr, mais également pays Baltes, et Écosse par exemple), nous étions pratiquement assurés de ne pas perdre notre réservation en cas de pépin Covid de dernière minute.
Une personne fort sympathique de l’agence Touring Cars de Rovaniemi est venu nous chercher directement à l’aéroport pour nous faire signer les derniers papiers et nous donner les clés de notre maison ambulante.
Après une précédente expérience réussie en Islande avec un gros camping-car, nous avions hâte de reprendre la route de façon totalement autonome au milieu de paysages à couper le souffle dans un van plus compact.
Je vous propose aujourd’hui de découvrir tout cela avec moi ! Lire la suite

Tricoter plus éthique : où se fournir ?

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Pour faire suite au très long point sur les différents types de fils de l’article précédent, je vous propose aujourd’hui quelque chose de beaucoup plus simple.
C’est donc parti pour une liste de boutiques, marques, artisans etc que je consulte lorsque je souhaite me lancer dans un nouveau projet tricot ! Je n’ai pas forcément effectué d’achat chez chacun d’entre eux pour le moment mais ils rentrent dans mes critères éthiques.

Comme vous vous en doutez après la lecture de mon précédent pavé, je privilégie les matières naturelles et j’ai donc choisi de ne pas boycotter la laine car je ne trouve pas à ce jour d’équivalent aussi chaud avec les mêmes propriétés. Je me limite cependant aux fils de certains pays que je connais et où les laines rustiques sont courantes, et les animaux globalement libres d’évoluer dans la nature. En gros : Royaume-Uni, pays nordiques et scandinaves, France. Mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il n’existe pas de jolies alternatives dans d’autres pays, notamment le Portugal et l’Espagne.

Lorsque je peux opter pour un fil végétal, c’est ce que je fais. C’est par exemple le cas pour l’un de mes deux derniers projets : un pull de demi-saison en mélange coton et chanvre.
Il existe également une offre de plus en plus variée de fils recyclés (entièrement ou en partie), même chez les marques moins « pointues ». S’ils contiennent malheureusement souvent une part de synthétique, on trouve cependant des exceptions comme la Renew Wool de chez Fibra Natura (commandable ici).

Il est clair que de beaux écheveaux représentent en général un investissement non négligeable, mais quel plaisir de travailler avec de jolies matières qui font voyager ! Bien choisir ses fils permet également de tricoter des vêtements et accessoires qui vont tenir dans le temps et bien vieillir. J’ai pour ma part appris avec des kits des géants du secteur que j’évoquais dans mon articles de 2017, et maintenant que j’ai des points de comparaison, je trouve qu’il existe beaucoup mieux !

Voici donc ma sélection personnelle du moment ! Lire la suite

Tricoter plus éthique : le point sur les différents types de fils.

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J’ai décidé d’apprendre à tricoter il y a une dizaine d’années maintenant et c’est toujours une activité que je pratique avec plaisir aujourd’hui.
Au fil du temps j’ai commencé à me poser différentes questions quant aux matières que j’utilise, aux créateurs/trices et entreprises que je soutiens, etc.
Mon premier article à ce sujet sur le blog date déjà de 2017 et je trouve que les choses ont beaucoup évolué dans le monde du tricot depuis. Il est donc grand temps d’aborder à nouveau tout cela par ici !

La notion d’éthique dans le tricot (et plus largement dans la mode et l’habillement) me semble être un sujet complexe et très vaste. Il peut en effet être question de provenance des matières premières, d’impact sur l’environnement, de composition des produits finis, de bien-être animal, d’engagements sociaux et d’inclusivité des marques commercialisant des patrons, de représentation de l’ensemble de la population dans les livres et magazines spécialisés, et probablement bien d’autres choses encore.

J’essaie de prendre en compte au mieux ces différents aspects, mais j’avoue qu’il est souvent difficile de savoir par où commencer et où trouver les bonnes informations.
Le plus important est à mon avis de toujours savoir où se place notre curseur personnel avant de réaliser un achat. Quel est mon critère principal ? Que le fil soit vegan ? Local ? Abordable ? Le plus durable possible ? Issu du travail d’un artisan ? Que sa production ait un impact minimum sur l’environnement ?

Afin de me simplifier la tâche, j’ai personnellement choisi d’attaquer le problème par le côté matières et bien-être animal qui me permet d’effectuer un premier tri.

Je commence donc par me poser  les questions suivantes :
1. Quel type de fil est-ce ?
2. D’où vient la matière première qui le compose et quel est son impact sur l’environnement à tous les stades de sa vie ?
3. Comment a-t-il été produit ? Où et comment a-t-il été filé et teint ?

Je vous propose dans cet article d’explorer ces questions avant de vous présenter dans un second article quelques marques, boutiques, producteurs/trices répondant à mes critères !
Même s’il n’est pas exhaustif, ce tour d’horizon se veut assez complet.

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1. Quel type de fil est-ce ?

C’est pour moi le point crucial, celui qui Lire la suite

Mes trois masques pour le visage préférés.

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Ça y est c’est la rentrée sur le blog et nous allons en profiter pour parler un peu cosmétique car cela commence à faire longtemps !
Cette espace va bientôt fêter ses dix ans et durant toutes ces années j’ai peu à peu affiné ma sélection de produits bio et/ou naturels préférés. Je crois bien qu’il va falloir que je refasse un point cheveux un des ces jours car je continue de recevoir régulièrement des questions à ce sujet, mais aujourd’hui j’ai plutôt envie de vous parler des mes trois masques visages préférés. C’est parti pour le top 3 de ces 10 dernières années !

  • Le plus rafraichissant : le soin purifiant bio d’Absolution.
    29€ pour 50 ml
    99% naturel
    62 % bio
    Certifié Ecocert, Slow Cosmétique, Vegan
    Fabriqué en France

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Un incontournable de ma salle de bain depuis que je l’ai découvert ! Ce masque promet de débarrasser la peau de ses impuretés et je dois bien avouer qu’il s’avère redoutablement efficace. Je n’ai généralement pas de gros soucis mais j’ai également rarement un visage 100% net. Dans les cas où quelques boutons visibles me dérangent, ce soin marche vraiment bien pour les atténuer et redonner un aspect plus frais à la peau. La sensation mentholée à l’application procure un petit coup de fouet qui en fait également un bon allié l’été !

Voici la liste des ingrédients en français pour les personnes intéressées Lire la suite

Voyages immobiles : l’Écosse sur le petit écran.

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Après notre échappée écossaise cinématographique du mois de mai, on se retrouve aujourd’hui pour la suite de l’aventure !
Je vous propose cette fois de découvrir le pays sur petit écran, au travers de 8 séries et un petit bonus de 3 émissions de télévision. L’éclectisme est encore de mise dans ma sélection. Il devrait logiquement y en avoir pour tous les goûts ou presque : pas mal de séries policières et de thrillers, des aventures familiales, un soupçon de romance et de voyage dans le temps, des réalisations très modernes, et certaines au charme un peu plus suranné. Bref, c’est parti pour ce deuxième volet !

Mon coup de cœur de la sélection n’est probablement pas la série la plus originale du lot mais je l’ai littéralement dévorée, et j’attends la suite avec une grande impatience. Celles et ceux qui ont déjà eu l’occasion de la visionner auront sans doute reconnu la maison dans l’en-tête de cet article, car je veux bien-sûr parler de Shetland !

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SHETLAND
Première diffusion : 2013
Nombre de saisons : 5 pour le moment
Durée des épisodes : 1h


Comme son nom l’indique, cette série nous emmène avec elle dans l’archipel des Shetland, tout au nord de l’Écosse, où l’influence norvégienne n’est jamais très loin. On y suit l’inspecteur Jimmy Perez et ses deux acolytes, Tosh et Sandy.

Les enquêtes, toujours bien ficelées, courent sur 2, 4 ou 6 épisodes selon les saisons, et nous font découvrir Lerwick à l’occasion du festival viking annuel Up Helly Aa, Fair Isle et son centre d’observation des oiseaux, Glasgow, et même Bergen de l’autre côté de la mer du Nord.

Sous son apparent classicisme, cette série est pourtant moderne dans son écriture. Elle a l’immense mérite à mon sens d’essayer de sortir des représentations habituelles et d’éviter les caricatures. Le casting est varié, et certains sujets plus que souvent abordés sous un angle racoleur et vide de fond, sont traités plus en nuances.

Les magnifiques paysages y tiennent une place prépondérante, et le mode de vie insulaire insuffle une ambiance bien particulière.
Si vous aimez la trilogie écossaise de Peter May et les polars de Ragnar Jónasson, cette série est pour vous !


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Première diffusion : 2019
Nombre de saison : 1 pour le moment
Durée des épisodes : 1h


Deuxième coup de cœur pour moi, Guilt est une mini-série (4 épisodes) surprenante, complètement hybride. Pas grand chose à voir avec Shetland, si ce n’est l’acteur Mark Bonnar qui tient ici l’un des deux rôles principaux.

Max et Jake, deux frères qui n’ont pas l’air de partager quoi que ce soit, se retrouvent liés par un secret embarrassant, et embarqués dans une spirale de mensonges après avoir accidentellement renversé un homme en pleine nuit devant chez lui. Ayant découvert que l’homme en question est en fin de vie, ils décident en effet de ne pas endosser leurs responsabilités et de ne pas alerter la police ni les secours.

Le spectateur se retrouve dès cette scène d’ouverture plongé dans une ambiance étrange, où la tension est contrebalancée par un humour singulier. Tout au long des quatre épisodes, l’atmosphère oscille de manière maitrisée entre thriller, drame et comédie. La passion pour la musique de Jake et son magasin de vinyles situé dans le quartier de Leith à Édimbourg, m’ont évidemment totalement conquise avec leur gros côté High Fidelity, très inattendu dans ce genre de série !

La réalisation est excellente, les décors et les lumières extrêmement soignés, le jeu de Mark Bonnar, théâtral à l’extrême est pourtant incroyablement adapté au personnage de Max. Autant vous dire que j’attends la deuxième saison, normalement prévue pour une diffusion cette année, avec impatience là encore ! Lire la suite

Voyages immobiles : l’Écosse au cinéma.

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Si les restrictions dues à la pandémie actuelle commencent peu à peu à être levées chez nous, les voyages internationaux ne sont toujours pas vraiment d’actualité avec les limitations et situations différentes selon les pays.

Outre le contexte particulier que nous connaissons maintenant depuis plus d’un an, il n’est de plus malheureusement pas à la portée de toutes les personnes qui le souhaitent de pouvoir voyager comme elles aimeraient le faire.

C’est pour ces raisons que j’ai décidé de vous proposer une nouvelle rubrique par ici, intitulée Voyages immobiles (petit clin d’œil à un titre d’Étienne Daho, coucou maman 😉 ) où je souhaite explorer les pays que j’aime et ceux qui me font rêver à travers le prisme de la culture en général, et plus particulièrement de la pop culture.

Et je ne pouvais évidemment pas commencer par une autre nation que l’Écosse, tant je passe de temps à explorer méthodiquement films, séries, livres et disques made in Scotland, ainsi qu’œuvres étrangères évoquant le pays au chardon.
J’ai déjà accumulé tellement de matière que le meilleur moyen d’en partager un maximum avec vous maintenant sans que cela soit trop indigeste, me semble être un simple tri par type d’œuvres. En avant donc pour cette première partie où il sera question de cinéma, avec pas moins de 23  films !

Les classer pour vous les présenter sans partir dans tous les sens s’est avéré être un véritable casse-tête, et j’ai fini par m’arrêter sur une organisation principalement géographique, avec quelques exceptions.
Vous retrouverez également en fin d’article un tableau récapitulatif regroupant certaines caractéristiques de tous ces films. Selon votre humeur et vos envies du moment, il vous aidera je l’espère à choisir le plus adapté.
Préparez une tasse de thé, nous sommes en route pour l’article le plus long du blog, et ça n’est pas un mince exploit ! Let’s go!

/// EDIMBOURG ///
  • Trainspotting / Danny Boyle, 1996
    Impossible pour moi de tourner mille ans autour du pot, je commence directement par l’un de mes films préférés de tous les temps ! Ultra connu et incontournable, je le trouve toujours aussi réussi 25 ans après sa sortie. C’est l’exemple même d’une adaptation impeccable de roman sur grand écran.
    La BO est canon, la réalisation inspirée, le casting remarquable, le monologue d’introduction culte (le fameux « Choose life »).
    On y suit Renton (Ewan McGregor), Spud et Sick Boy, 3 junkies de Leith le quartier des docks d’Édimbourg, et leur pote complétement allumé Begbie (Rober Carlyle) dans leur dérive plus ou moins volontaire, dans une Écosse des années 90 loin de faire rêver.
    « Foutus ratés dans un pays de ratés. C’est inutile de reprocher aux anglais de nous avoir colonisés. Je ne hais pas les anglais. Ce ne sont que des branleurs. Nous sommes colonisés par des branleurs. On n’a même pas été capables de trouver une civilisation saine, radieuse, honnête pour nous envahir.[…] Je ne hais pas les Anglais. Ils font ce qu’ils peuvent avec leur propre merde. Je hais les Écossais. »

    J’ai également pris énormément de plaisir à retrouver les protagonistes en 2017 dans une suite bien plus qu’honorable, toujours réalisée par Danny Boyle, et simplement intitulée Trainspotting T2.

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  • Petits meurtres entre amis / Danny Boyle, 1994
    Danny Boyle aurait-t-il été le réalisateur préféré et Ewan McGregor l’acteur favori de mon adolescence ? Oui, cent fois oui ! Petits meurtres entre amis, premier long métrage du réalisateur et première collaboration avec son acteur fétiche, est pour moi le summum de la comédie noire. Le film nous embarque dans le grand appartement d’Édimbourg d’un trio d’amis mal assortis à la recherche du colocataire idéal. Les ennuis commencent lorsqu’ils retrouvent le corps de l’heureux élu dans sa chambre quelques heures seulement après son emménagement, accompagné d’un mallette pleine de billets.

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  • My name is Hallam Foe / David Mackenzie, 2007
    Voilà un film qui aurait facilement pu être totalement glauque avec son postulat de départ bien dérangeant. Hallam, un jeune garçon de 17 ans qui n’arrive pas à se remettre de la mort de sa mère, fuit la maison familiale désormais occupée par son père et une belle-mère avec laquelle il entretient des rapports troubles, pour s’installer à Édimbourg. Là, il trouve un poste de plongeur dans la restauration et tombe amoureux de sa supérieure, portrait craché de sa défunte mère. Il passe alors son temps libre à l’épier depuis les combles qu’il squatte dans l’immeuble où il travaille.
    J’ai été bluffée par le jeu de Jamie Bell (souvenez-vous Billy Elliot) dans ce rôle de jeune homme à la fois voyeur et romantique, déconnecté de la réalité et totalement humain. Édimbourg est filmée de façon très poétique et ce film a été un vrai coup de cœur pour moi !

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  • L’Illusionniste / Sylvain Chomet, 2010
    Petit bijou de film d’animation par le réalisateur des Triplettes de Belleville, inspiré par une œuvre inédite de Jacques Tati.
    Les aventures de Tatichef, un illusionniste dont la carrière française semble à bout de souffle, nous entrainent avec lui dans sa quête de renaissance au cœur du Édimbourg des années 50 magnifiquement mis en images.

  • Sunshine on Leith / Dexter Fletcher, 2013
    Comédie musicale romantique plutôt gentillette, Sunshine on Leith est un « feel good movie » parfait quand Lire la suite

J’ai testé : Champaë, le shampoing solide des Délices d’Azylis.

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Bonjour à toutes et à tous !

Suite à mon dernier article dans lequel j’évoquais l’un de ses produits, j’ai été contactée par Cécile, la créatrice de la marque Les Délices d’Azylis qui m’a gentiment proposé de m’envoyer son dernier né, le shampoing solide Champaë, afin que je puisse me faire un avis.

Comme vous le savez déjà, j’ai l’habitude des shampoings solides depuis de nombreuses années maintenant. J’ai donc eu le temps d’en essayer un certain nombre, avec plus ou moins de réussite selon les cas.
Suite à des démangeaisons inhabituelles et gênantes du cuir chevelu, j’étais depuis un petit moment repassée à l’utilisation de shampoings liquides, John Master Organics au zinc et à la sauge, et Weleda au millet pour ne pas les nommer.Au moment de débuter mon test de Champaë mes cheveux me paraissaient plutôt en bonne santé, et les démangeaisons étaient presque totalement oubliées ; le seul réel désagrément pour moi étant la présence systématique de frisottis peu esthétiques. En effet, sans les silicones des produits conventionnels, je trouve que les cheveux paraissent bien souvent moins gainés quand on utilise de produits naturels (sauf avec le henné, que j’ai néanmoins totalement arrêté il y a 2 ans maintenant pour revenir à ma couleur naturelle).

Champaë se présente sous la forme d’un petit galet qui tient bien dans la main. Il en existe deux versions, l’une de  50g, et l’autre de 100g. Je trouve cette dernière particulièrement bluffante dans son aspect tant elle ressemble à un véritable galet que l’on pourrait retrouver sur une plage !
Pour les personnes qui le connaissent, c’est la version solide du shampoing liquide l’Épicée de la même marque.

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La composition globale est Lire la suite

Empties : produits terminés récemment.

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Bonjour, bonjour !
J’ai choisi aujourd’hui de revenir par ici avec un article simple et léger, histoire de me remettre doucement dans le bain !
Comme je sais que beaucoup d’entre vous continuent d’apprécier les cosmétiques bio et naturels (c’est toujours mon cas bien évidemment), je vous propose une revue de quelques produits terminés récemment.

Ce sont tous des produits que j’ai achetés, à l’exception du l’huile Epicosm qui m’avait été offerte, et j’ai bien conscience qu’ils ont un certain coût.
Consommant peu en général, je peux me permettre de me les offrir de temps à autre, mais je sais que ça n’est pas forcément la même chose pour tout le monde.

Commençons avec l’huile pour le visage Brit Beauty Oil de Skin & Tonic, dont je vous avais déjà parlé ici il y a fort longtemps (en 2016, pensez-donc !) à mon retour d’un séjour londonien.
Sa composition était minimaliste avec juste 5 ingrédients, tous certifiés bio : huile de graines de carthame, huile de graines de chia, huile de bourrache, huile essentielle de néroli et vitamine E.
J’adorais cette huile que j’utilisais le soir avant de me coucher, une fois ma peau bien démaquillée. Vegan, cruelty-free, bio et efficace : elle avait tout de l’huile parfaite, que j’aurais pu racheter encore et encore.
Malheureusement, ça ne sera pas le cas pour la bonne et simple raison que cette huile n’existe plus depuis l’an dernier et le changement d’identité visuelle de la marque.

Même si je trouvais les anciens visuels un peu simplistes, je ne suis pas plus convaincue par la nouvelle direction que je trouve plutôt banale. Et, sacrilège, la marque a choisi de modifier les noms de ses produits. La Brit Beauty Oil est donc devenue la Sleep Recovery Night Oil. Le côté British était clairement celui qui m’avait fait craquer à la base, et je suis par conséquent plus que déçue de le voir totalement effacé de cette nouvelle identité.
Deux ingrédients ont par ailleurs été ajoutés à la composition initiale. D’abord de l’huile de tournesol dont je ne vois pas l’intérêt dans cette formule qui était concentrée et parfaite. Ensuite, des micro-algues.
Bref, vous l’aurez compris, produit fini et non remplacé par son successeur.

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Le produit suivant est encore une huile, pour le corps cette fois. Il s’agit de l’huile douce Epicosm, une marque de ma région, que j’apprécie beaucoup et dont je vous est déjà parlé à plusieurs reprises sur le blog et sur instagram.
Comme je vous ai déjà proposé une revue complète de cette huile, je ne vais pas revenir en détail dessus aujourd’hui. Mon avis n’a pas changé : c’est un excellent produit, d’une marque à taille humaine avec de belles valeurs.
Si je n’ai pas racheté cette huile douce, c’est pour une seule et unique raison : son odeur, bien que discrète, n’est pas celle que je recherche personnellement dans mes produits pour le corps. C’est en effet une odeur que je qualifierais d’un peu régressive, sucrée, mais pas forte du tout. Et de mon côté, j’ai un net penchant pour les odeurs plus poivrées, boisées, ou un peu mystiques (benjoin, encens…).

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Le troisième produit terminé concerne cette fois les cheveux : c’est le baume nourrissant Pana Prana des Délices d’Azylis.
Le pot de 50 ml peut paraître Lire la suite