L’huile essentielle de gaulthérie.

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Je vous propose aujourd’hui d’en apprendre un peu plus sur une huile essentielle que j’utilise régulièrement et dont j’apprécie particulièrement l’efficacité.
Bien connue des sportifs pour qui elle s’avère un allié précieux, je veux évidemment parler de l’huile essentielle de gaulthérie couchée (wintergreen en anglais / gaultheria procumbens en latin) !
(L’HE de gaulthérie odorante a les mêmes propriétés).

C’est une huile que je connaissais de nom mais que je n’avais jamais utilisée avant l’été dernier, où j’ai malheureusement souffert de tendinites à répétition dans les poignets et les coudes, liées à mon travail (à cause de certains gestes récurrents et du maintien prolongé de certaines positions).

C’est à ce moment que j’ai eu l’idée de remplacer la pommade anti-inflammatoire prescrite par mon médecin (Voltarène pour ne pas la citer) et malheureusement moyennement efficace sur moi, par cette huile essentielle qui possède des propriétés similaires.

Cette huile est obtenue par distillation des feuilles gaulthérie, un petit arbuste qui pousse en Amérique du Nord, au Népal et en Chine.

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L’HE de gaulthérie présente une très haute concentration (99%) en salicylate de méthyle, prisé pour ses propriétés antalgiques (anti-douleur).
Elle est particulièrement recommandée pour le confort articulaire et musculaire (elle « chauffe » les muscles), ce qui en fait un précieux compagnon pour les sportifs. D’ailleurs son odeur forte très caractéristique rappelle celle de bien des baumes à destination de ce public.

Elle est bien adaptée pour aider à soulager les tendinites, l’arthrose, les rhumatismes et tous types de crampes et contractures musculaires.

Elle est également adaptée au traitement des céphalées mais j’avoue que je n’ai jamais testé personnellement (j’utilise en général la menthe poivrée dans ce cas).

Elle s’utilise principalement Lire la suite

Mes indispensables : les huiles végétales.

On se retrouve aujourd’hui pour le troisième volet de mes indispensables ! Après le hydrolats, puis les huiles essentielles, je vais bien sûr vous présenter mes huiles végétales favorites pour un usage cosmétique (mes huiles préférées pour la cuisine ne sont pas les mêmes du tout).

Là encore, depuis plusieurs années, j’ai eu tout le loisir de tester diverses choses, avec plus ou moins de réussite. Et après pas mal d’essais, j’en suis arrivée à la conclusion que finalement, d’instinct, je m’étais dirigée dès le départ vers les huiles ou macérats huileux qui en fin de compte me conviennent le mieux et qui constituent donc aujourd’hui mes indispensables !

Je me sers principalement des huiles végétales pour deux choses : le démaquillage, et comme soin de nuit pour le visage.
Il m’arrive également d’utiliser une huile végétale pour nourrir ma peau après la douche mais ça n’est pas ce que je préfère.
Enfin, j’utilise également des huiles végétales pour la fabrication de mes savons en saponification à froid.

Pour les savons, mes indispensables sont l’huile d’olive, l’huile de coco et l’huile de ricin. Elles constituent la bases de mes savons que je surgraisse en général avec une autre huile et/ou un beurre végétal, selon l’usage auquel je les destine. L’huile que je n’utilise JAMAIS, c’est l’huile de palme. Je l’évite dans toute la nourriture que j’achète et du coup, je la fuis également assez logiquement dans mes produits cosmétiques.
Je ne vais pas m’attarder sur le sujet des savons aujourd’hui, mais je pourrai y revenir dans un prochain article si jamais ça vous intéresse.

De tout mes tests, il ressort un outsider solide et deux grand vainqueurs (une huile végétale pure, et un macérat huileux).

Du côté des huiles végétales, voici la liste de celles que j’ai testées Lire la suite

Mes indispensables : les huiles essentielles.

Je vous ai présenté en début de semaine mes hydrolats favoris. Voici aujourd’hui venu le tour des huiles essentielles !
Tout comme pour les hydrolats, j’en ai testé pas mal avant de vraiment savoir quelles étaient celles réellement utiles pour moi.
Après plusieurs années d’utilisation, je me rends compte que je me sers presque toujours des même et que certaines autres ont tendance à dormir au fond du placard.

Je vais donc dresser le top 5 de mes huiles indispensables en présentant rapidement l’utilisation que j’en fais, et ensuite vous parler de quelques huiles essentielles complémentaires, que j’utilise un peu moins régulièrement.

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Voici mon fameux top 5, par ordre alphabétique (et non par ordre de préférence ou d’utilisation) : Lire la suite

Mes indispensables : les hydrolats.

Cela fait environ quatre ans que je suis passée au naturel pour mes produits cosmétiques. En quatre ans, j’ai eu l’occasion de tester un certain nombre de choses finalement et je me suis dit que faire un point sur les produits qui sont devenus mes indispensables était peut-être une bonne idée et pouvait en aider certain(e)s dans leur choix.

Lorsque j’ai décidé d’utiliser exclusivement des produits bio, naturels et non testés sur les animaux, j’ai d’abord commencé par me tourner vers des solutions équivalentes à mes produits précédents, en essayant de garder le même type d’utilisation. Par exemple, avant, j’avais un démaquillant (un lait) pour le visage et un autre, bi-phasé, pour les yeux. Du coup, j’ai commencé par essayer un lait démaquillant Weleda pour le visage (très très bien au demeurant) et un démaquillant bi-phasé Melvita pour les yeux.
En apprenant que certaines marques n’avaient pas forcément l’éthique que je leur prêtais ou appartenaient à des groupes pas toujours clean, j’ai ensuite décidé de fabriquer une partie de mes produits, comme par exemple mon démaquillant pour les yeux.
Et puis, assez rapidement, j’ai commencé à simplifier de plus en plus ma démarche et je me suis tournée vers des produits bruts : huiles végétales, hydrolats, huiles essentielles.
Ils constituent aujourd’hui ma base indispensable, même si, pour la crème de jour notamment, je continue d’utiliser d’autres produits non bruts, avec des formules plus développées.

Pour commencer, j’ai donc choisi de vous en dire un peu plus sur mes hydrolats préférés, ceux que j’utilise tous les jours ou presque. Lire la suite

Mon stage d’aromathérapie (2).

Bonjour à tous ! Je reviens donc aujourd’hui pour vous raconter la deuxième journée de mon petit stage d’aromathérapie drômois.

Au départ ça n’était pas prévu mais nous avons finalement débuté cette seconde partie par une jolie balade dans les collines dioises qui entourent la maison et le labo de Claire. L’occasion pour elle de nous montrer les endroits où poussent les plantes qu’elle récolte pour fabriquer ses produits de soin et de beauté.
Certaines d’entre elles sont issues de cultures biologiques (c’est le cas notamment des roses) et d’autres, la plupart d’ailleurs, sont tout simplement sauvages !

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Nous avons donc pu découvrir entre autres, le thym à linalol, le pin sylvestre, la carotte sauvage, la sarriette, le genévrier, les roses de damas ou encore la sauge (que vous pouvez voir sur la photo ci-dessous) dans leur « habitat » naturel !
Même si ça n’était plus vraiment la saison, j’ai trouvé très sympa et vraiment utile de pouvoir appréhender ces plantes d’une manière très concrète en plus d’en étudier les vertus et les propriétés.
D’ailleurs si cela vous intéresse je pourrai vous faire un petit topo sur certaines d’entre elles avec des photos et quelques explications… dites-moi !

sauge

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Mon stage d’aromathérapie (1).

Celles qui me suivent sur Hellocoton ou Twitter le savent déjà, j’ai participé il a très peu de temps à un super stage d’aromathérapie.
Deux jours pour apprendre à mieux connaitre certaines plantes, huiles essentielles et hydrolats, mais également pour créer quelques sympathiques produits.

Ce stage se déroulait à Barnave, un tout petit village de la Drôme, à environ 1h30 de route de Grenoble, et il était organisé par Claire, la créatrice de la marque Solaure dont j’utilise pas mal d’huiles essentielles.

aromathérapie et hydrolathérapie 2013

stage aromatherapie solaure octobre 2013
La ferme où Claire a installé sa petite entreprise il y a une vingtaine d’années se trouve à l’extérieur du village, au milieu des collines, dans un lieu très agréable. Tout est fait sur place : la cueillette sauvage et la culture d’un certain nombre de plantes, la distillation, et enfin l’élaboration des recettes et la création des produits. Lire la suite