Voyages immobiles : l’Écosse au cinéma.

Si les restrictions dues à la pandémie actuelle commencent peu à peu à être levées chez nous, les voyages internationaux ne sont toujours pas vraiment d’actualité avec les limitations et situations différentes selon les pays.

Outre le contexte particulier que nous connaissons maintenant depuis plus d’un an, il n’est de plus malheureusement pas à la portée de toutes les personnes qui le souhaitent de pouvoir voyager comme elles aimeraient le faire.

C’est pour ces raisons que j’ai décidé de vous proposer une nouvelle rubrique par ici, intitulée Voyages immobiles (petit clin d’œil à un titre d’Étienne Daho, coucou maman 😉 ) où je souhaite explorer les pays que j’aime et ceux qui me font rêver à travers le prisme de la culture en général, et plus particulièrement de la pop culture.

Et je ne pouvais évidemment pas commencer par une autre nation que l’Écosse, tant je passe de temps à explorer méthodiquement films, séries, livres et disques made in Scotland, ainsi qu’œuvres étrangères évoquant le pays au chardon.
J’ai déjà accumulé tellement de matière que le meilleur moyen d’en partager un maximum avec vous maintenant sans que cela soit trop indigeste, me semble être un simple tri par type d’œuvres. En avant donc pour cette première partie où il sera question de cinéma, avec pas moins de 23  films !

Les classer pour vous les présenter sans partir dans tous les sens s’est avéré être un véritable casse-tête, et j’ai fini par m’arrêter sur une organisation principalement géographique, avec quelques exceptions.
Vous retrouverez également en fin d’article un tableau récapitulatif regroupant certaines caractéristiques de tous ces films. Selon votre humeur et vos envies du moment, il vous aidera je l’espère à choisir le plus adapté.
Préparez une tasse de thé, nous sommes en route pour l’article le plus long du blog, et ça n’est pas un mince exploit ! Let’s go!

/// EDIMBOURG ///
  • Trainspotting / Danny Boyle, 1996
    Impossible pour moi de tourner mille ans autour du pot, je commence directement par l’un de mes films préférés de tous les temps ! Ultra connu et incontournable, je le trouve toujours aussi réussi 25 ans après sa sortie. C’est l’exemple même d’une adaptation impeccable de roman sur grand écran.
    La BO est canon, la réalisation inspirée, le casting remarquable, le monologue d’introduction culte (le fameux « Choose life »).
    On y suit Renton (Ewan McGregor), Spud et Sick Boy, 3 junkies de Leith le quartier des docks d’Édimbourg, et leur pote complétement allumé Begbie (Rober Carlyle) dans leur dérive plus ou moins volontaire, dans une Écosse des années 90 loin de faire rêver.
    « Foutus ratés dans un pays de ratés. C’est inutile de reprocher aux anglais de nous avoir colonisés. Je ne hais pas les anglais. Ce ne sont que des branleurs. Nous sommes colonisés par des branleurs. On n’a même pas été capables de trouver une civilisation saine, radieuse, honnête pour nous envahir.[…] Je ne hais pas les Anglais. Ils font ce qu’ils peuvent avec leur propre merde. Je hais les Écossais. »

    J’ai également pris énormément de plaisir à retrouver les protagonistes en 2017 dans une suite bien plus qu’honorable, toujours réalisée par Danny Boyle, et simplement intitulée Trainspotting T2.

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  • Petits meurtres entre amis / Danny Boyle, 1994
    Danny Boyle aurait-t-il été le réalisateur préféré et Ewan McGregor l’acteur favori de mon adolescence ? Oui, cent fois oui ! Petits meurtres entre amis, premier long métrage du réalisateur et première collaboration avec son acteur fétiche, est pour moi le summum de la comédie noire. Le film nous embarque dans le grand appartement d’Édimbourg d’un trio d’amis mal assortis à la recherche du colocataire idéal. Les ennuis commencent lorsqu’ils retrouvent le corps de l’heureux élu dans sa chambre quelques heures seulement après son emménagement, accompagné d’un mallette pleine de billets.

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  • My name is Hallam Foe / David Mackenzie, 2007
    Voilà un film qui aurait facilement pu être totalement glauque avec son postulat de départ bien dérangeant. Hallam, un jeune garçon de 17 ans qui n’arrive pas à se remettre de la mort de sa mère, fuit la maison familiale désormais occupée par son père et une belle-mère avec laquelle il entretient des rapports troubles, pour s’installer à Édimbourg. Là, il trouve un poste de plongeur dans la restauration et tombe amoureux de sa supérieure, portrait craché de sa défunte mère. Il passe alors son temps libre à l’épier depuis les combles qu’il squatte dans l’immeuble où il travaille.
    J’ai été bluffée par le jeu de Jamie Bell (souvenez-vous Billy Elliot) dans ce rôle de jeune homme à la fois voyeur et romantique, déconnecté de la réalité et totalement humain. Édimbourg est filmée de façon très poétique et ce film a été un vrai coup de cœur pour moi !

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  • L’Illusionniste / Sylvain Chomet, 2010
    Petit bijou de film d’animation par le réalisateur des Triplettes de Belleville, inspiré par une œuvre inédite de Jacques Tati.
    Les aventures de Tatichef, un illusionniste dont la carrière française semble à bout de souffle, nous entrainent avec lui dans sa quête de renaissance au cœur du Édimbourg des années 50 magnifiquement mis en images.

  • Sunshine on Leith / Dexter Fletcher, 2013
    Comédie musicale romantique plutôt gentillette, Sunshine on Leith est un « feel good movie » parfait quand on a envie d’un film qui donne le sourire. N’étant personnellement pas très fan des comédies musicales au cinéma, j’ai trouvé quelques passages un peu longs mais la bonne humeur générale qui se dégage du film l’a tout de même emporté !
    La ville d’Édimbourg est bien présente à l’écran, on la découvre sous un jour lumineux très plaisant !
    On notera la présence au casting de l’incontournable et excellent acteur écossais Peter Mullan, toujours au top comme d’habitude !

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  • Bobby des Greyfriars / Don Chaffey, 1961
    L’histoire prétendument vraie de Bobby, un Skye Terrier, célèbre en Écosse pour son attachement indéfectible envers son maitre, un vieux berger du nom d’Auld Jock. Après la mort de ce dernier, Bobby passera de longues années près de sa tombe dans le cimetière de Grayfriars et deviendra la mascotte du quartier.
    Il existe également un remake plus récent (2005), que je n’ai pas eu envie de voir !

 

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/// GLASGOW ///
  • My name is Joe / Ken Loach, 1998
    Excellente entrée en matière si vous souhaitez découvrir l’œuvre de Ken Loach sans savoir par où commencer, My name is Joe regroupe tout ce dans quoi le cinéaste excelle : misère sociale britannique, beaux sentiments, violence d’un quotidien terne, sans oublier pour autant une touche d’humour bienvenue.
    Joe (Peter Mullan), la petite quarantaine, ancien alcoolique, chômeur, et coach de la plus mauvaise équipe de foot de Glasgow, rencontre Sarah (Louise Goodall), assistante sociale un peu désabusée. Tous les deux, profondément humains, cherchent à aider les autres, tout en se débattant avec leur propre vie. Il tombent forcément amoureux et essayent tant bien que mal, chacun à leur manière, de faire en sorte que cette histoire fonctionne.

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  • La Part des anges / Ken Loach, 2012
    Pas loin d’être le plus écossais des réalisateur anglais, Ken Loach sait aussi manier l’humour et la comédie plus légère quand il veut !
    Robbie et une petite bande de bras-cassés de Glasgow sont embarqués par leur infatigable éducateur, Harry, un amoureux du bon whisky, pour une visite de distillerie. Véritable révélation pour Robbie, cette visite sera également le point de départ d’une épopée loufoque en kilt dans la magnifique campagne écossaise.
    Visiblement pas assez intello pour certains puristes de Ken Loach, j’ai pour ma part adoré ce film, et même après 3 ou 4 visionnages mon avis ne change pas !

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  • Red Road / Andrea Arnold, 2006
    Premier long métrage de la réalisatrice (qui nous donnera ensuite le très bon Fish Tank), Red Road conte l’histoire de Jackie, une opératrice de télésurveillance qui semble totalement spectatrice de sa propre vie. Jusqu’au jour où elle reconnait un homme bien précis sur son écran de visionnage…
    Véritable film d’autrice, réalisé en suivant les préceptes du Dogme95 des réalisateurs danois Lars Von Trier et Thomas Vinterberg (pour schématiser : une réalisation minimaliste en réaction à la débauche de moyens des super-productions), Red Road peut paraitre austère, très aride, et le Glasgow que l’on y découvre semble bien morne. Mais le film, vraiment réussi, vaut largement le détour.
    Pour info : les Red Road flats du titre, désignaient une cité glaswegienne constituée de hautes tours d’habitation. Bâtie dans les années 50, elle a été totalement détruite en 2015.

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  • Neds / Peter Mullan, 2010
    Peter Mullan n’est pas seulement un acteur fantastique, il est également un réalisateur hors pair ! Presque 10 ans après le très dur Magdalene Sisters, il nous entraine avec Neds dans le Glasgow des années 70, où les gangs d’adolescents et de jeunes adultes s’affrontent pour pas grand chose (neds est un acronyme signifiant Non Educated Delinquents).
    Il suffira d’un rien pour faire basculer John McGill, un bon élève pourtant promis au départ à un brillant avenir.
    Attention, le film est violent et n’est pas forcément aisé à regarder. De plus, si comme moi vous le visionnez en VO, même avec un bon niveau d’anglais, les sous-titres peuvent se révéler nécessaires.

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  • God help the girl /Stuart Murdoch, 2014
    Seconde comédie musicale de cette sélection, réalisée par le fondateur du groupe écossais Belle and Sebastian.
    Eve, James et Cassie, trois jeunes rêveurs romantiques tout juste sortis de l’adolescence montent leur groupe de musique dans un Glasgow pop et arty.
    J’ai bien failli ne jamais voir ce film en entier car il me paraissait un peu agaçant avec son côté à la fois hipster et mièvre. J’ai persisté dans mon visionnage et l’ai finalement trouvé très plaisant, comme quoi ! Et malgré la maladie mentale de sa protagoniste principale, Eve, il reste léger et facile à regarder.
    On y découvre quelques lieux emblématiques de Glasgow, comme la mythique salle de concert Barrowland.

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  • Under the skin / Jonathan Glazer, 2013
    Je n’aime ni la science fiction, ni Scarlett Johansson. Sur le papier, ce film n’avait donc rien pour me plaire, mais…
    Laura, une extra-terrestre à l’apparence de femme, sillonne Glasgow dans sa camionnette. Elle séduit des hommes et les fait monter dans son véhicule où ils disparaissent de manière étrange afin de permettre à d’autres créatures de prendre forme humaine. Sous aucun prétexte elle ne doit éprouver de sentiments. Pourtant, un jour, elle rend sa liberté à un jeune homme particulier qui semble l’avoir touchée…

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  • Ratcatcher / Lynne Ramsey, 1999
    Glasgow, milieu des années 70. Dans un quartier pauvre et insalubre où les ordures s’entassent à cause d’une grève des éboueurs, James, encore un enfant, porte le terrible secret de la mort de Ryan, son copain de jeux, noyé accidentellement dans le canal qui serpente au pied des immeubles. Il se lie d’amitié avec Margaret, une adolescente abusée par un groupe de petits délinquants. Leurs rencontres et la découverte par James d’un chantier abritant de jolies maisons neuves tout au bout de la ligne de bus locale sont les seuls moment où le rêve et un peu de poésie s’invitent dans ce film très lourd.
    Ratcatcher est aussi réussi et beau esthétiquement, qu’éprouvant à regarder tant il est déprimant.

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/// HIGHLANDS & ISLANDS ///
  • Whisky Galore! / Alexander Mackendrick, 1949
    (Whisky à gogo en français)
    Excellente comédie au noir et blanc superbe, Whisky Galore! vous mettra forcément de bonne humeur après tous les films un peu plombants déjà évoqués !
    Pendant la seconde guerre mondiale, la petite île de Todday dans les Hébrides tombe en rade de whisky à cause du rationnement. Le drame ! Fort heureusement pour la population, un cargo s’échoue à proximité avec à son bord 50 000 caisses du fameux nectar. Tout l’enjeu sera d’en récupérer le maximum sans se faire repérer par les autorités et l’officier Waggett.
    Là encore il existe un remake de 2016 que je n’ai pas eu envie de regarder.

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  • A l’angle du monde / Michael Powell, 1937
    (The Edge of the world en VO)
    Le film, largement romancé, se base sur l’évacuation de l’archipel de St Kilda en 1930 à la demande des ses habitants.
    La vie sur ces îles terriblement isolées, à la limite des Hébrides extérieures, devenant de plus en plus difficile, deux positions bien différentes apparaissent au sein de la population. Un nombre croissant désire partir, alors qu’une partie ne se résout pas à abandonner son mode de vie rude et traditionnel.
    Ce dilemme est incarné dans le film par Andrew et Robbie, deux amis d’enfance. Le premier souhaite rester, alors que le second rêve de s’en aller définitivement.

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  • Ring of bright water / Jack Couffer, 1969
    Fiction adaptée de l’autobiographie du même titre de Gavin Maxwell, ce film nous raconte l’histoire de Graham, un employé de bureau londonien qui passe chaque jour devant une animalerie où il aperçoit une loutre en vitrine. Loutre qu’il finit bien évidemment par acheter, et qu’il baptise Mitch.
    Se rendant compte que Mitch, bien que totalement apprivoisé, ne peut pas vivre en appartement, il décide de partir avec lui pour la côte ouest de l’Écosse où ils s’installent tous les deux dans un vieux cottage au bord de l’eau.
    Il ne me semble pas qu’il existe une version française de ce film.

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  • Local hero / Bill Forsyth, 1983
    Film apparemment devenu culte, à l’esthétique et aux clichés typiques des années 80, Local Hero raconte l’histoire de MacIntyre, envoyé en Écosse (sur la seule base de son nom à consonance locale) par Happer, l’excentrique patron de la multinationale où il travaille, dans le but d’y implanter un complexe pétrolier.
    En tandem avec un jeune collègue du cru, Mac doit mener les négociations avec les habitants du village. La mission va prendre un tour surprenant lorsque Mac se révèle bien plus attaché à cet environnement, nouveau pour lui, que ne le sont les habitants cupides qui y vivent pourtant depuis toujours.
    Les scènes loufoques se succèdent, Burt Lancaster en patron plus qu’original est surprenant, et le discours écologique en toile de fond est évidemment appréciable dans ce film ovni !

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  • Edie / Simon Hunter, 2017
    (Edith en chemin vers son rêve en français)
    A 83 ans et après la mort de son mari qui ne la laissait rien faire, Edie décide qu’il n’est pas trop tard pour prendre sa vie en main et tenter enfin l’ascension du Mont Suilven dans le nord des Highlands. Au lieu de s’installer dans la maison de retraite où sa fille voudrait la caser, elle part seule en train vers Inverness avec son vieil équipement sur le dos. Elle rencontre Jonny, un jeune homme du coin travaillant dans un magasin de sport. S’il essaie au départ de se faire un peu d’argent sur son dos, la paire se lie rapidement d’amitié et Jonny fera tout pour aider Edie à réaliser son rêve.
    Prévisible et plein de bons sentiments, ce film n’en reste pas moins très plaisant. Et les paysages valent à eux seuls le détour !

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  • Shell / Scott Graham, 2012
    Le seul film de cette liste que je n’ai pas aimé car je l’ai trouvé extrêmement dérangeant (mais de manière inutile). Le paysage des Highlands y tient néanmoins une place importante et il est visuellement très réussi.
    Shell vit avec son père dans le garage/station service de ce dernier, situé au bord d’une route au milieu de nulle part. La mère est partie ; le père et sa fille entretiennent une relation malsaine, incestueuse, les clients projettent leur solitude, leurs désirs et leurs angoisses sur Shell.
    J’ai lu pas mal d’interviews du réalisateur et je ne vois rien dans son film de ce qu’il a apparemment voulu y mettre. Le traitement du personnage de Shell m’a beaucoup gênée, le regard porté sur elle est très masculin, je ne l’ai jamais trouvé actrice de sa propre vie, et la fin présentée par Scott Graham comme une échappatoire bienvenue, m’est apparue comme une fuite menant vers le même enfermement, ailleurs.
    Mais, je me répète, l’image est sublime.

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  • Rebelle / Disney Pixar, 2012
    (Brave, en VO)
    Dans le royaume médiéval écossais fictif de Dunbroch, Mérida, fille du roi Fergus et de la reine Elinor a un léger problème : les règles imposées aux princesses auxquelles elle refuse catégoriquement de se soumettre.
    Dans sa quête d’émancipation et de liberté, elle va faire un vœu qui plongera sa famille et le royaume dans le chaos.
    On reconnait très clairement l’Écosse dans ce dessin animé sympathique à regarder, malgré le fait qu’il soit en images de synthèse et n’ait pas le charme d’un dessin plus organique.
    Je l’ai sincèrement trouvé divertissant mais je ne suis pas certaine qu’on puisse y voir un conte féministe comme il a souvent été présenté. Je vous laisse même avec cette analyse du site Le Cinéma est politique que je trouve fort intéressante et qui explore la thèse inverse Rebelle : mater la rousse.

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/// FILMS HISTORIQUES ///
  • Mary queen of Scots / Josie Rourke, 2018
    Pas fan du tout des films historiques, Mary queen of Scots avait pourtant titillé ma curiosité à sa sortie en salle.
    Réalisé par une femme et avec deux actrices principales (Saoirse Ronan et Margot Robbie) intéressantes, cette Marie Stuart reine d’Écosse est une grosse production pas désagréable, aux décors et costumes somptueux.
    L’intrigue est évidemment basée sur l’histoire de Marie Stuart, rentrée en Écosse pour en réclamer le trône après la mort de son mari le roi de France, alors qu’elle n’a que 18 ans.
    Ce qui fait la différence dans cette version, c’est la vision féministe que Josie Rourke arrive à instiller malgré la rivalité des deux reines ; rivalité principalement orchestrée d’ailleurs par leur entourage masculin.

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  • Braveheart / Mel Gibson, 1995
    On ne présente plus Braveheart, l’épopée de William Wallace arrangée à la sauce Mel Gibson. La longueur du film (quasiment 3h), les scènes de batailles interminables, les nombreuses libertés prises avec l’histoire, le côté trop manichéen, la coupe de cheveux scandaleuse de ce cher Mel ont bien failli avoir raison de mon envie de le revoir 26 ans après sa sortie. J’ai pourtant pris ma patience à deux mains et m’y suis collée la semaine dernière.
    Énorme bonne surprise, moi qui avais peur de le trouver bien trop kitsch pour que j’arrive à tenir jusqu’à la fin, j’ai été très étonnée de trouver qu’il avait plutôt bien vieilli visuellement.

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/// L'INCLASSABLE
  • Stone of destiny / Charles Martin Smith, 2008
    Basé sur des faits réels, Stone of Destiny narre le périple rocambolesque d’un petit groupe d’étudiants nationalistes des années 50 ayant pour projet de ramener au pays la pierre du destin sur laquelle les rois écossais étaient couronnés avant qu’elle ne soit volée par les anglais en 1296. Conservée au sein de l’abbaye de Wesminster à Londres, la tâche s’annonce délicate !
    J’aime profondément l’Angleterre et pourtant j’avoue avoir trouvé cette diatribe anti-anglais particulièrement divertissante ! J’ai franchement beaucoup rigolé et je me demande pourquoi cette comédie n’a pas eu plus de succès.

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C’est sur cette note légère que se clôt ce long dossier sur l’Écosse au cinéma. J’espère qu’il vous aura donné envie de voir ou revoir certains de ces films et que vous reviendrez piocher dedans lorsque vous aurez envie de voir un peu d’Écosse sans quitter votre canapé !
Je n’ai eu presque aucune difficulté à trouver ces œuvres sur Internet, mais si jamais vous n’arrivez pas à mettre la main sur l’une d’entre elles, n’hésitez pas à m’envoyer un petit mail ou message sur Instagram, je pourrai certainement vous transmettre le lien que vous cherchez 😉
Je vous laisse également ici le tableau récapitulatif évoqué au début de cet article et serais curieuse de connaitre vos films préférés sur l’Écosse !

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