Hello ! Je vous retrouve aujourd’hui pour vous parler d’un sujet que je ne pensais pas vraiment aborder par ici à la base alors qu’il a pourtant toute sa place sur ce blog et qu’en plus il concerne la moitié de la population.
Vous l’avez deviné, on va parler protections périodiques !
Si je n’avais pas envisagé d’en parler par ici, c’est tout simplement que j’ai de mon côté modifié mes habitudes il y a de nombreuses années maintenant pour passer à la coupe menstruelle, puis au flux instinctif libre, et ça n’est du coup plus vraiment un sujet auquel je réfléchis vraiment !
Cependant, je me rends compte qu’on me pose régulièrement des questions dessus et que nombre de mes connaissances ne savaient pas ce qu’était cette fameuse cup il y a encore peu.
Lorsque la marque française Louloucup m’a proposé de tester ses coupes, j’ai donc fini par me dire, non sans avoir réfléchi 1000 ans, que c’était peut-être une bonne occasion de me lancer et de vous proposer, en plus du test qui arrive très vite sur le blog, un état des lieux des protections périodiques.
En effet, si j’ai déjà mentionné le sujet dans différents articles (ici ou là par exemple), je ne suis jamais entrée dans les détails concernant l’impact écologique des protections périodiques. Alors qu’il est très loin d’être négligeable, voyez plutôt !
Les deux types de protections les plus répandus sont les serviettes jetables et les tampons. Dans les deux cas, ce sont des produits qui atterrissent dans nos déchets et finissent incinérés ou enfouis.
Selon Planetoscope, une femme utilise 10 000 à 15 000 produits menstruels (serviettes, tampons, applicateurs, emballages individuels) au cours de sa vie. Oui, c’est énorme !
A l’échelle de la planète, on parle d’une consommation de 1447 serviettes hygiéniques chaque seconde, soit 45 milliards par an.
Voici une petite infographie parlante qui vous permettra certainement de mesurer l’ampleur de la chose :
Comme vous l’imaginez, ces protections contiennent dans leur grande majorité des matières synthétiques, nocives, et polluantes. Elles sont très souvent sur-emballées, ne sont pas recyclables et leur processus de fabrication a un impact colossal sur l’environnement.
Du côté des protections conventionnelles, Lire la suite