I want to be the minority.

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Juste avant l’été, j’avais posté ici un morceau d’Eddie Vedder que j’aime beaucoup et qui faisait pas mal écho à ma façon d’envisager les choses (Society, sur la B.O. d’Into the Wild).

Même si tout ça n’est pas vraiment en rapport avec l’écologie, les cosmétiques bio, ou je ne sais quoi d’autre supposé être le cœur de ce blog au départ, la musique occupe une place tellement importante dans ma vie, qu’il ne me semble pas complétement idiot de vous faire partager de temps à autre des morceaux que j’aime bien, avec des thèmes qui m’intéressent.

Du coup aujourd’hui on fait un bond de près de 18 ans en arrière pour atterrir fin 2000 au moment de la sortie du sixième album de Green Day, Warning, sur lequel on trouve le morceau intitulé Minority.

Au moment de sa sortie, j’attaque ma seconde année de fac de langue et même si j’écoute des choses bien plus carton en général, Green Day reste l’un des groupes que j’aime voir sur scène lors des festivals d’été auxquels j’assiste tous les ans en Angleterre.
18 ans plus tard, ce morceau qui à première vue fleure bon l’anticonformisme adolescent me parle toujours autant.
Un peu moins naïf qu’il n’y parait, on trouve dans les paroles des allusions décalées au Pledge of Allegiance américain et à un groupe politique chrétien et conservateur (Moral Majority) qui n’existe plus aujourd’hui et dont, vous vous doutez, Green Day ne partage pas du tout les opinions !
Mais les paroles de Minority restent avant tout un hymne joyeux à l’expression de la personnalité de chacun et au fait de ne pas vouloir rentrer dans le moule ! Et ça, il n’y a vraiment que les rabat-joie tristes pour venir dire que ça ne concerne que les ados !

Pour écouter le morceau, c’est juste là, et les paroles se trouvent en dessous. Bon week-end !

I wanna be the minority
I don’t need your authority
Down with the moral majority
‘Cause I wanna be the minority

I pledge allegiance to the underworld
One nation underdog
There of which I stand alone
A face in the crowd
Unsung, against the mold
Without a doubt
Singled out
The only way I know

‘Cause I wanna be the minority
I don’t need your authority
Down with the moral majority
‘Cause I wanna be the minority

Stepped out of the line
Like a sheep runs from the herd
Marching out of time
To my own beat now
The only way I know

One light, one mind
Flashing in the dark
Blinded by the silence of a thousand broken hearts
« For crying out loud, » she screamed unto me
A free for all
Fuck ’em all
You’re on your own side

‘Cause I wanna be the minority
I don’t need your authority
Down with the moral majority
‘Cause I wanna be the minority

 

Mes élucubrations de début d’année !

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Même si le mois de janvier est déjà bien avancé, il n’est pas encore trop tard pour vous souhaiter une très bonne nouvelle année ! J’espère que vous avez passé de jolies fêtes et que vous attaquez 2018 du bon pied, et surtout sans vous mettre la pression avec des résolutions intenables !

Pour moi, 2017 aura finalement été une année de transition plus qu’autre chose. Pas de changements spectaculaires à proprement parler, ou, pour être plus précise, rien de vraiment visible immédiatement. Mais ça ne veut pas dire pour autant qu’il ne s’est rien passé, bien au contraire.

2017 aura donc été une année où j’ai appris plein de choses sur moi, mais surtout où j’ai commencé à tenir compte de toutes ces découvertes. Et là-dessus, je peux vous dire que je partais pourtant de très loin.
En effet, et même si la pratique du yoga notamment avait commencé à m’aider sur certains points ces dernières années, j’avais depuis toujours la fâcheuse habitude de ne pas m’écouter, de penser que si j’avais mal quelque part c’était parce que j’étais une chochotte, et d’arriver systématiquement à la conclusion que si quelque chose clochait c’était forcément parce que j’avais foiré un truc.
En gros, jusqu’à récemment je pensais qu’il fallait tout réussir du premier coup, ne jamais avoir mal, et puis tant qu’à faire, ne pas trop se faire plaisir non plus ; on n’est quand même pas là pour rigoler !

En 2017 donc, Lire la suite

Society, you’re a crazy breed.

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Sur la BO d’Into the Wild, le film de Sean Penn sorti en 2007. Interprété par Eddie Vedder et composé par Jerry Hannan.
Ce morceau et cet album tournent à nouveau en boucle chez moi. Je vous laisse donc avec ça pour ce long week-end…  Sortez prendre l’air, allez courir, voyagez, prenez le temps d’écouter de la bonne musique, de lire, et profitez.
Le lecteur pour écouter ce titre est juste en dessous des paroles. Et si vous savez qui est l’auteur de la sublime photo de Monsieur Eddie Vedder juste au-dessus, n’hésitez pas à me l’indiquer !

 

It’s a mystery to me
We have a greed
With which we have agreed

You think you have to want
More than you need
Until you have it all you won’t be free

Society, you’re a crazy breed
I hope you’re not lonely without me

When you want more than you have
You think you need
And when you think more than you want
Your thoughts begin to bleed

I think I need to find a bigger place
‘Cause when you have more than you think
You need more space

Society, you’re a crazy breed
I hope you’re not lonely without me
Society, crazy and deep
I hope you’re not lonely without me

There’s those thinking more or less less is more
But if less is more how you’re keeping score?
Means for every point you make
Your level drops
Kinda like it’s starting from the top
You can’t do that

Society, you’re a crazy breed
I hope you’re not lonely without me
Society, crazy and deep
I hope you’re not lonely without me

Society, have mercy on me
I hope you’re not angry if I disagree
Society, crazy and deep
I hope you’re not lonely without me

 

Tricoter plus éthique.

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Lorsque j’ai décidé d’apprendre à tricoter, il y a de cela environ cinq ans, je ne me posais pas du tout la question de la provenance des matières premières que j’utilisais. Comme en plus je ne tricotais que de manière très épisodique et assez anecdotique, j’avoue que je n’avais pas vraiment envie de chercher plus loin que ça pour 4 pelotes de laines par an.

La situation est bien différente aujourd’hui. Je ne conçois en effet plus vraiment de consommer quoi que ce soit sans me poser un minimum de questions. J’avais déjà effectué pas mal de recherches sur la laine utilisée pour fabriquer nos vêtements, du coup il était très illogique de ne pas élargir la réflexion à celle que l’on nous vend en pelotes. Même si tout ce que je fais est loin d’être parfait, ma réflexion est maintenant bien plus globale.

En parallèle, je me suis mise à tricoter beaucoup plus ces derniers mois, je viens également de commencer le crochet, et vais me mettre au tissage dans les semaines à venir maintenant que je suis équipée d’un magnifique métier offert par Monsieur Bio pour Noël !  Il était donc temps d’aller un peu plus loin sur le sujet.

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Même si je reste persuadée que le véganisme est le but vers lequel nous devrions tendre, à la fois d’un point de vue éthique et moral, mais également environnemental, j’en suis à titre personnel encore très loin (pour le moment ?). En effet, plutôt que Lire la suite

Premiers pas avec notre lombricomposteur.

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Pour Noël, Monsieur Bio et moi-même avons eu en cadeau un beau lombricomposteur.
La belle-famille était bien renseignée (!) et nous avons donc reçu le modèle que nous avions choisi parmi toutes les options disponibles : celui en bois fabriqué et commercialisé par la Boite à Terre.

Nos critères de sélection étaient les suivants :

  • pas de plastique
  • adapté à un usage intérieur
  • fabriqué en France

Cependant, aussi restreintes qu’aient été nos contraintes, seule la Boite à Terre y répondait parfaitement. En effet, tous les autres lombricomposteur d’intérieur, sans exception, sont en plastique. Nous aurions très bien pu fabriquer le notre nous-même mais sur ce coup-là, nous avons opté pour la facilité, et nous ne le regrettons pas !

Fabriqué à partir de Douglas issus de forêts gérées durablement, notre lombricomposteur s’intègre parfaitement à notre cuisine et je le trouve personnellement beaucoup plus chouette que ses équivalents en plastique ! Il se compose d’un support sur roulette qui fait office de fond, et de deux bacs carrés à empiler (pour le moment nous n’en utilisons qu’un seul).
Son encombrement est plutôt faible, il mesure environ 40×40 cm, et n’est pas plus haut qu’une poubelle de cuisine classique. Voici un petit schéma pour vous montrer à quoi il ressemble :

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Lorsque nous l’avons reçu, Lire la suite

Attaquer 2017 du bon pied !

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L’an dernier j’avais dressé un petit programme des choses que je souhaitais réaliser en 2016 et j’ai du coup pensé qu’il pourrait être intéressant aujourd’hui de prendre un petit moment pour se retourner sur cette année écoulée afin de voir ce que j’ai effectivement réussi à accomplir !
Il n’est pas toujours facile de voir le chemin parcouru tant qu’on est encore en train de le sillonner, du coup je trouve qu’établir un petit bilan permet de mesurer l’avancé déjà réalisée et d’ainsi préparer tranquillement la suite !

L’an dernier, quatre domaines d’action m’intéressaient particulièrement : la consommation, la réduction des déchets, la consommation énergétique, et enfin le sport.

Autant le dire tout de suite, le thème dont le bilan est le plus mitigé est celui de la consommation ! D’un côté, j’ai réussi à continuer sur ma lancée et à consommer raisonnablement, en évitant au maximum les achats d’impulsion et/ou inutiles et mon mois sans achat en février a encore bien fonctionné. Mais d’un autre côté, grâce ou à cause du blog (!), j’ai néanmoins fait entrer pas mal de choses chez moi qui ne me sont pas réellement nécessaires même si aucune d’elles ne dort totalement dans un tiroir (j’utilise presque tout et je donne ce qui ne me correspond pas à 100%).
Et en même temps, je dois bien reconnaitre que tester de nouveaux produits me plait, me permet d’affiner mes critères de sélection, et m’aide à trouver ce qui me correspond vraiment le mieux tout en vous faisant part d’un avis que j’espère pertinent.

Du côté de la réduction des déchets, j’ai bien progressé mais Lire la suite

L’épineux cas du cuir.

Cela fait longtemps maintenant que j’ai envie d’aborder la question du cuir par ici afin de recueillir un peu vos avis sur ce sujet, qui peut vite s’avérer épineux, voire polémique.

Autant vous le dire tout de suite, si je ne mange plus de viande, je porte néanmoins toujours du cuir alors que cela me semble totalement inconcevable de porter de la fourrure, même vintage… Paradoxe quand tu nous tiens !

Pour certains, fourrure et cuir sont deux choses bien distinctes, et cela ne leur pose aucun problème de boycotter l’une, tout en continuant de porter l’autre sans arrière-pensées.
Mais pour que les choses soient bien claires : une fourrure, ça n’est pourtant rien d’autre qu’un cuir sur lequel on a laissé les poils !

On entend également souvent que le cuir est un simple sous-produit de l’industrie de la viande et que tant que cette industrie existe, autant en utiliser toutes les productions (alors que pour la fourrure, l’élevage est fait spécifiquement dans le but de récupérer les peaux et uniquement les peaux).
C’est une position qui se défend mais ça n’est pas la mienne. Et pourtant, cette pratique de boycott de la fourrure d’un côté / port de cuir de l’autre, correspond très concrètement à ce que je fais actuellement, tout en ne trouvant pas ça cohérent du tout d’un point de vue éthique…

Si je fais ce choix pour le moment, absolument discutable si l’on se place du côté de la protection animale, c’est parce que Lire la suite

La Norvège serait-elle le pays le plus écolo du monde ?

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Comme l’indique le titre de ce billet (en forme de clin d’œil à un article très intéressant publié en août dans Courrier International), j’ai envie de vous parler un peu d’un pays que j’apprécie et dans lequel je m’apprête à retourner passer quelques jours : la Norvège, et plus particulièrement de ses engagements environnementaux.

En effet, alors que la France est par exemple à la peine pour atteindre ses objectifs en matière de progression des énergies renouvelables (le rapport détaillé est téléchargeable ici) et que le texte de la COP21 signé le 12 décembre dernier n’est pas encore entré en vigueur car de nombreux pays ne l’ont pas ratifié pour le moment, la Norvège semble, elle, avancer à pas de géant et prendre les devants sur différents sujets.

Déjà régulièrement classée parmi les pays les plus avancés en terme d’écologie, la Norvège fait désormais figure de pionnière sur un sujet sensible qui m’intéresse particulièrement, celui de la déforestation.  En effet, le parlement norvégien s’est officiellement engagé à éliminer des marchés publics nationaux les offres d’entreprises contribuant de près ou de loin à la déforestation (source : The Independant et Rainforest Foundation Norway). Bye bye l’huile de palme par exemple…
Dès septembre 2014 et le sommet de New York sur le climat, la Norvège avait d’ailleurs publié une déclaration conjointe avec l’Allemagne et le Royaume-Uni, en faveur d’un « engagement national encourageant des chaînes d’approvisionnement sans déboisement, y compris par le biais des politiques de marchés publics évitant les produits tels que l’huile de palme, de soja, le bœuf et le bois ».

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A côté de cela, le parlement norvégien a également adopté Lire la suite

Bref, j’ai (enfin) changé de banque !

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« Les économies, c’est comme l’orgueil : mal placées, ça peut faire des dégâts. »

Cette petite phrase, trouvée en introduction d’une BD publiée par le magazine Causette dans son numéro du moi de mai, confirme bien ce que nous soupçonnions tous plus ou moins depuis longtemps : les banques, grâce à l’argent que nous déposons chez elles, investissent dans divers projets dont elles ne nous disent bien souvent pas grand chose et dont nous ignorons du coup massivement les conséquences.

En partant du constat que faire des efforts dans mon quotidien, changer mes habitudes, mon rapport à la consommation, me tourner vers de nouvelles alternatives pour l’alimentation ou l’habillement etc… c’était déjà très bien, mais que je pouvais certainement essayer de voir un peu plus loin que ce sur quoi j’avais une prise directe et immédiate, j’ai commencé à m’interroger sur les pratiques de ma banque, et j’ai eu envie de savoir ce qu’elle faisait avec mon argent.

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  (Extrait de la BD publiée dans Causette.)

Il faut dire, que j’étais déjà très tentée de changer d’établissement bancaire suite à de nombreux petits problèmes, jamais graves, mais toujours énervants ! Entre la valse quasi constante des conseillers, les services imposés sans trop que je sache pourquoi ni comment (ah mais ça Madame c’étaient les anciens packs, on ne fonctionne plus comme ça alors je ne peux pas vous en dire plus), les frais prélevés pour tout et n’importe quoi alors que je suis une cliente modèle (un seul découvert, de moins 50 euros, à cause de leurs foutues dates de valeurs depuis l’ouverture de mon premier compte chez eux il y a plus de 20 ans…) Breeeeef ! Il y avait déjà de l’eau dans le gaz depuis un moment !

J’ai donc commencé à me renseigner un peu plus par mes propres moyens car en posant mes questions aux personnes concernées, les réponses tournaient souvent autour de choses du type « nous finançons beaucoup l’économie locale » (vous avez peut-être en tête les pubs du Crédit Agricole qui vont particulièrement dans ce sens et avec lesquelles on a presque l’impression de donner directement un coup de pouce à Robert pour qu’il ouvre sa boulangerie artisanale…), ou encore « les placements éthiques, ça ne marche pas » en ce qui concerne l’épargne. Oui, d’accord, mais concrètement mon argent alors il sert à quoi quand il est chez vous ?

C’est à ce moment-là que j’ai découvert le site Finances Responsables et que j’ai par exemple trouvé ces tableaux dans les petits guides élaborés par les Amis de la Terre (consultables ici et ) :

Votre banque est-elle climaticide ?banques_climaticides_tableau

Les projets controversés des banques françaises.projets_controverses

Et là, je n’évoque que l’impact sur le climat, pas vraiment les enjeux sociaux ou encore la présence dans les paradis fiscaux
Vous aurez donc compris que Lire la suite

Faire ses jus frais : centrifugeuse ou extracteur ?

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L’an dernier pour mon anniversaire, j’ai eu l’occasion de m’offrir de quoi faire mes propres jus de fruits, grâce à un bon coup de pouce de mes parents !
Cela faisait un moment que j’avais envie de m’équiper mais que je ne savais pas vraiment vers quel type d’appareil me tourner, ni quels critères prendre en compte. J’avais l’habitude de presser mes agrumes et de faire des smoothies, mais pour le reste… mystère !
Du coup, j’ai aujourd’hui décidé de vous proposer un petit résumé des mes recherches afin de vous aider à y voir plus clair si vous aussi vous avez envie de faire le plein de vitamines !

Lorsque l’on veut s’équiper, la première question qui se pose est en général : extracteur ou centrifugeuse ? Quelles sont les caractéristiques propres à chacun ?

Dans les deux cas, l’atout incontestable, c’est le fait de pouvoir préparer des jus de fruits et légumes frais, et donc, à priori, de conserver un maximum de vitamines et minéraux.
Les jus du commerce, qu’ils soient pasteurisés ou vendus au rayon frais, sont en effet beaucoup moins intéressants qu’un jus maison, aussi bien en terme de goût, que de valeur nutritionnelle.

Mais pour conserver de manière optimale tous ces nutriments, encore faut-il extraire le jus sans le chauffer ! Et c’est là qu’entre en jeu la principale différence entre la centrifugeuse et l’extracteur.
En effet, Lire la suite