Tricoter plus éthique : où se fournir ?

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Pour faire suite au très long point sur les différents types de fils de l’article précédent, je vous propose aujourd’hui quelque chose de beaucoup plus simple.
C’est donc parti pour une liste de boutiques, marques, artisans etc que je consulte lorsque je souhaite me lancer dans un nouveau projet tricot ! Je n’ai pas forcément effectué d’achat chez chacun d’entre eux pour le moment mais ils rentrent dans mes critères éthiques.

Comme vous vous en doutez après la lecture de mon précédent pavé, je privilégie les matières naturelles et j’ai donc choisi de ne pas boycotter la laine car je ne trouve pas à ce jour d’équivalent aussi chaud avec les mêmes propriétés. Je me limite cependant aux fils de certains pays que je connais et où les laines rustiques sont courantes, et les animaux globalement libres d’évoluer dans la nature. En gros : Royaume-Uni, pays nordiques et scandinaves, France. Mais cela ne veut pas dire pour autant qu’il n’existe pas de jolies alternatives dans d’autres pays, notamment le Portugal et l’Espagne.

Lorsque je peux opter pour un fil végétal, c’est ce que je fais. C’est par exemple le cas pour l’un de mes deux derniers projets : un pull de demi-saison en mélange coton et chanvre.
Il existe également une offre de plus en plus variée de fils recyclés (entièrement ou en partie), même chez les marques moins « pointues ». S’ils contiennent malheureusement souvent une part de synthétique, on trouve cependant des exceptions comme la Renew Wool de chez Fibra Natura (commandable ici).

Il est clair que de beaux écheveaux représentent en général un investissement non négligeable, mais quel plaisir de travailler avec de jolies matières qui font voyager ! Bien choisir ses fils permet également de tricoter des vêtements et accessoires qui vont tenir dans le temps et bien vieillir. J’ai pour ma part appris avec des kits des géants du secteur que j’évoquais dans mon articles de 2017, et maintenant que j’ai des points de comparaison, je trouve qu’il existe beaucoup mieux !

Voici donc ma sélection personnelle du moment ! Lire la suite

Tricoter plus éthique : le point sur les différents types de fils.

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J’ai décidé d’apprendre à tricoter il y a une dizaine d’années maintenant et c’est toujours une activité que je pratique avec plaisir aujourd’hui.
Au fil du temps j’ai commencé à me poser différentes questions quant aux matières que j’utilise, aux créateurs/trices et entreprises que je soutiens, etc.
Mon premier article à ce sujet sur le blog date déjà de 2017 et je trouve que les choses ont beaucoup évolué dans le monde du tricot depuis. Il est donc grand temps d’aborder à nouveau tout cela par ici !

La notion d’éthique dans le tricot (et plus largement dans la mode et l’habillement) me semble être un sujet complexe et très vaste. Il peut en effet être question de provenance des matières premières, d’impact sur l’environnement, de composition des produits finis, de bien-être animal, d’engagements sociaux et d’inclusivité des marques commercialisant des patrons, de représentation de l’ensemble de la population dans les livres et magazines spécialisés, et probablement bien d’autres choses encore.

J’essaie de prendre en compte au mieux ces différents aspects, mais j’avoue qu’il est souvent difficile de savoir par où commencer et où trouver les bonnes informations.
Le plus important est à mon avis de toujours savoir où se place notre curseur personnel avant de réaliser un achat. Quel est mon critère principal ? Que le fil soit vegan ? Local ? Abordable ? Le plus durable possible ? Issu du travail d’un artisan ? Que sa production ait un impact minimum sur l’environnement ?

Afin de me simplifier la tâche, j’ai personnellement choisi d’attaquer le problème par le côté matières et bien-être animal qui me permet d’effectuer un premier tri.

Je commence donc par me poser  les questions suivantes :
1. Quel type de fil est-ce ?
2. D’où vient la matière première qui le compose et quel est son impact sur l’environnement à tous les stades de sa vie ?
3. Comment a-t-il été produit ? Où et comment a-t-il été filé et teint ?

Je vous propose dans cet article d’explorer ces questions avant de vous présenter dans un second article quelques marques, boutiques, producteurs/trices répondant à mes critères !
Même s’il n’est pas exhaustif, ce tour d’horizon se veut assez complet.

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1. Quel type de fil est-ce ?

C’est pour moi le point crucial, celui qui Lire la suite

Coronavirus et validisme.

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Bonjour à toutes et à tous !

Comme vous l’avez certainement deviné à la lecture du titre, l’article du jour ne va probablement pas être le plus léger du blog ! Il me semble néanmoins intéressant d’aborder ce sujet et cela me ferait plaisir de pouvoir échanger avec vous à ce propos.
Cet billet ne se veut pas du tout exhaustif, ce sont avant tout des réflexions personnelles qui partent peut-être dans tous les sens, et je vous demande de rester bienveillant·e·s dans les commentaires si vous trouvez que j’exprime certaines idées de façon maladroite.

Je ne l’ai jamais abordé directement ici sur le blog, pourtant mon premier brouillon archivé à ce sujet est daté du 22 mars 2018 : je suis Lire la suite

Nous prendrons notre place que cela vous plaise ou non.

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Je reviens aujourd’hui avec un texte qui tiendra probablement bien plus du billet d’humeur que de l’article de blog traditionnel.
Je souhaitais, pour ce retour, préparer un bilan de mes plus gros coups de cœur en matière de cosmétique naturelle et bio depuis que je me suis lancée dans l’aventure il y a presque 10 ans maintenant, une revue détaillée de la culotte menstruelle que j’ai pu tester ces derniers mois, ou encore différents articles  sur l’Écosse. Sauf que…

Sauf que je viens de me faire agresser verbalement dans la rue de manière totalement gratuite par un homme à qui je n’avais bien-entendu absolument rien demandé.
Aujourd’hui, j’étais sous mon parapluie et au téléphone. Autant dire que je ne donnais pas vraiment l’impression de vouloir engager la conversation avec qui que ce soit.
D’habitude, je porte toujours un gros casque audio, signe ostensible et non équivoque qu’écouter les remarques diverses et variées des personnes que je croise n’est pas vraiment ma priorité

Pourtant ni le casque, ni le téléphone, n’empêchent certains individus de venir m’importuner (ou même de venir soulever le fameux casque pour me parler dans l’oreille… et non, ça n’est même pas une blague malheureusement).
Bizarrement (non), dans 99,99% des cas, les remarques proviennes d’hommes. Je n’ai à vrai dire qu’une seule expérience de harcèlement de rue par des jeunes filles (critique insistante sur ma couleur de cheveux atypique -orange fluo à l’époque- et mon apparence physique), et elle remonte très précisément à la fin de l’année 2011.
Alors que la dernière remarque subie dans la rue par un homme, au sujet de mes tatouages cette fois, remonte elle à… hier midi. J’avais mon casque mais il était tellement proche que je l’ai entendu quand même.

A peine 24h se sont écoulées entre ces deux dernières situations…

Aujourd’hui, je traversais la rue sur un passage piéton avec le feu au vert pour moi. Il a d’abord commencé par avancer avec son gros van noir pour mordre avec ses roues sur le passage protégé, a ensuite baissé la vitre côté passager, puis s’est penché pour me dire Lire la suite

Féminisme, culture, société, économie, etc : quelques podcasts et vidéos à (re)découvrir.

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Depuis les débuts de ce blog ma pensée sur différents sujets, aussi divers que l’écologie, le féminisme ou le handicap, a évolué. Elle s’est affinée tout en se radicalisant.
Je me doute que ce dernier terme va faire grincer quelques dents, mais, à mon sens, finesse et radicalité ne sont pas antinomiques du tout. Leur accord aurait même tendance à donner naissance à des choses intéressantes si vous voulez mon avis.

Si je ne suis clairement pas légitime pour prendre la parole sur certains combats (racisme ou LGBTQ+ par exemple), je suis par contre concernée directement et personnellement par d’autres (sexisme, féminisme et handicap pour ne pas les nommer).
Et je ne peux faire autrement que me rendre compte que toutes ces luttes possèdent de nombreux points communs, et relèvent d’une même origine : un rapport de force inégal reposant sur l’exploitation des minorités (ou considérée comme telles) par les groupes privilégiés.

J’ai de plus en plus envie d’aborder ces thématiques par ici mais j’avoue ne pas encore savoir exactement comment m’y prendre.
C’est pourquoi, en guise d’introduction, je vous propose pour le moment de découvrir quelques podcasts et chaines youtube que je trouve intéressants car nous invitant à aborder certains sujets sous un angle qui n’est généralement pas le plus répandu.

Voilà donc de quoi vous occuper un peu en ces temps étranges, avec les consignes de sécurité et de confinement que je vous invite plus que fortement à respecter, pas seulement pour vous, mais aussi pour protéger les personnes les plus vulnérables.

(Tous les mots en vert sont des liens cliquables.) Lire la suite

Choisir un calendrier de l’Avent plus écolo.

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Bonjour, bonjour ! J’avais prévu de vous emmener un peu en vadrouille avec moi, puis de vous parler d’un livre que j’ai lu récemment avant de publier cet article, mais finalement, changement de programme !
En effet, même s’il me semble qu’il est encore tôt pour évoquer Noël, je me rends compte que lorsque l’on a envie de  préparer cette fête au mieux, en restant le plus écolo possible, il faut parfois anticiper un peu plus…

Je vous propose donc en conséquence aujourd’hui un petit tour d’horizon des calendriers de l’Avent atypiques que j’ai pu trouver au gré de mes recherches. Comme ça, s’ils vous intéressent, vous aurez peut-être la chance de mettre la main dessus avant qu’ils ne soient tous sold-out, ce qui arrive souvent assez vite !

De nombreuses marques de thé proposent désormais un calendrier pour faire patienter les plus grands jusqu’à Noël et je trouve personnellement cela très chouette. Mais lorsque l’on fait attention à ses déchets et que l’on s’attache en temps normal à privilégier le vrac, un gros hic demeure : le suremballage systématique !
En effet pour la très grosse majorité de ces calendriers, même chez les marques bio, les thés sont proposés en sachets entourés d’un emballage individuel, le tout présenté dans une boite, souvent en carton, mais contenant parfois du plastique.

Fort heureusement, pas besoin de chercher bien loin pour trouver une alternative plus verte à tout cela, il suffit de se tourner vers GreenMa ! Là, aucune trace de plastique, les thés et tisanes sont présentés en vrac dans de petites pochettes en papier, elles-mêmes contenues dans un joli pochon en tissu. Tout est donc recyclable ou réutilisable.
Je suis cliente de la marque depuis ses débuts, lorsque sa créatrice était encore installée sur les hauteurs de Grenoble, et c’est donc tout naturellement que je m’étais l’an dernier tournée vers ce calendrier. Il m’a permis de découvrir tous les thés et infusions GreenMa, le papier a pu partir au compost, et je réutilise le pochon en tissu en guise de sac à vrac pour mes courses.
Tout bon en somme, si l’on ne tient pas compte de l’expédition du calendrier (j’avais pour ma part tout de même profité de cette commande pour reconstituer mes réserves de thés en même temps afin de limiter les envois).

Cette année encore, le calendrier Green-Ma est disponible sur le e-shop de la marque au prix de 28,50€.

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Le deuxième calendrier que j’ai choisi de vous présenter reste dans le domaine des plantes et des infusions, c’est celui de la marque française Le Bénéfique.
Il se compose de 12 infusions en vrac et 12 tiges de plantes, ce que personne d’autre ne propose. Mais la véritable originalité de ce calendrier réside dans sa boite de présentation en bois. Une fois les infusions terminées, elle est en effet prévue pour être transformée en hôtel à insectes en garnissant simplement chacune des cases de matériaux naturels comme de la paille, du bambou etc… l’idée me parait très sympathique si vous avez un coin de mur où l’installer correctement pour attirer les pollinisateurs !
Le seul point noir à mon avis : les pochettes en plastique qui ont l’air de contenir les plantes et le fait de là encore devoir le commander en ligne car il me semble qu’il n’est pas présent dans les points de vente de la marque en province.

Ce calendrier est disponible sur le site de la marque au prix de 55€.  

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Après toutes ces plantes, place maintenant à un calendrier de l’Avent zéro-déchet, celui de la boutique We Nü.
Composé de Lire la suite

Pistes de réflexion au sujet du blog.

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Je ne vous cache pas que depuis cinq à six mois ce blog a connu une baisse spectaculaire de fréquentation. Je ne suis spécialiste de rien du tout en ce qui concerne le référencement ou le seo, et je vous avoue que je n’ai pas compris ce qu’il se passait, ni ce qui avait pu entraîner un tel cataclysme dans mes statistiques. Du jour au lendemain, la fréquentation a littéralement plongé sans que je n’aie la moindre idée de la source de cette chute. Cela m’a juste embêtée car je ne pouvais rien y faire alors que jusqu’à ce moment-là mon petit blog avait toujours très bien tourné.
Il semblerait que j’aie fini par avoir une illumination il y a quelques jours à ce sujet : tous mes liens internes étaient cassés car j’avais changé leur structure en pensant bien faire. Au lieu de cela, il semblerait que j’aie plutôt déclenché l’apocalypse bloggesque !
J’imagine que si le problème vient bien de là, ce qui n’est même pas sûr, il va maintenant me falloir des mois pour remonter la pente, même si je constate déjà une petite reprise.

Cependant, j’ai fini par me dire que ça n’était pas si grave que ça. J’ai toujours tenu ce blog avec une fréquence de publication aléatoire, en refusant totalement d’utiliser facebook, et en ne publiant pas de photos, et encore mois de stories, tous les jours sur instagram.
J’ai toujours fait comme bon me semblait, avec pour seule ligne de conduite de publier du contenu que je juge de qualité, avec des articles documentés, bien écrits, et pas juste du remplissage. Pour chaque partenariat, j’essaie d’apporter un avis objectif, mais surtout quelque chose en plus, des pistes qui ouvrent sur d’autres sujets, ou alors carrément des articles complémentaires pour bien faire le tour de la question (comme je l’ai par exemple proposé en rédigeant un article complet en plus sur les protections menstruelles afin de donner de la profondeur à mon test de la Loulou Cup).

Depuis plusieurs années, je me pose régulièrement la question de publier des articles sur des sujets peut-être plus personnels, moins lisses, moins évidents, tout en restant sur cette ligne éditoriale de blog lifestyle naturel, écolo, et bienveillant. Le sujet est épineux pour moi car je ne fais pas du tout partie de ces blogueurs et blogueuses ayant envie de s’exposer sur la toile. Je n’ai par exemple jamais montré mon visage ni dévoilé ma véritable identité par ici. Je n’adhère pas à tout cela, mais j’ai en même temps totalement conscience qu’incarner réellement l’identité d’un blog permet à un plus grand nombre de lectrices et lecteurs de s’y retrouver.

Je me dis donc aujourd’hui que le fait que cet espace soit de nouveau un peu plus confidentiel peut être l’occasion pour partir dans une direction légèrement différente.

La cosmétique naturelle est quelque chose qui m’intéresse toujours énormément et j’apprécie de pouvoir donner mon avis sincère sur les produits que je teste. Je souhaite donc continuer à vous en parler, et ce d’autant plus que je sais que cela vous plaît et que vous accordez même un certain crédit à mon avis (merci pour ça au passage) !

Je lis beaucoup à titre personnel, de la fiction, mais également des essais sur toutes sortes de sujets comme le féminisme, l’écologie, la neurodiversité, le travail, le revenu universel etc. Cela pourrait du coup être intéressant d’en parler sur le blog même si j’avoue ne pas me sentir parfaitement légitime pour le faire ! Je me dis tout de même que ça vous donnera peut-être envie de vous renseigner à votre tour, ou de creuser certains sujets qui vous interpellent.

Le voyage occupe quant à lui déjà une petite part de cet espace (et plus encore sur mon compte instagram), mais comme j’ai très régulièrement des demandes de conseils pour les destinations que je connais bien, que j’adore parler de ça, et que cette fois je me sens plutôt à ma place sur ce sujet, j’ai également décidé de lui donner plus d’importance par ici à l’avenir. Vous n’avez vraisemblablement pas fini d’entendre parler d’Écosse et de Scandinavie !

Il parait que les blogs n’ont plus le vent en poupe, mais de mon côté je continue de parcourir ceux qui m’intéressent avec plaisir et je ne pense pas être la seule. Qu’en dites-vous ? Je suis curieuse de lire vos avis à ce sujet.

Dans tous les cas, mon petit bric-à-brac perso n’a donc pas encore dit son dernier mot ! 😉

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Mise au point.

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Pas de véritable article aujourd’hui, juste une petite mise au point pour clarifier deux trois trucs qui me tiennent un tout petit peu à cœur quand même.

Si vous avez l’œil un peu affûté, vous aurez remarqué que le header (l’en-tête) du blog vient de changer d’apparence, tout comme le logo (la petite pastille verte) qui s’affiche sur mon profil Instagram ou encore lorsque je commente sur vos blogs.

J’ai en effet reçu hier un court message m’indiquant, je cite (ceci est un copier-coller) :
« La marque « Le blog bio » est dûment enregistrée à l’INPI. En utilisant ce nom pour votre site, vous vous exposée à une violation de droit sur une marque. »

Effectivement, après vérification, je constate que cette personne dont je ne connaissais pas l’existence a bien déposé la marque à l’Inpi en octobre 2018 ; son site internet datant lui de 2017. Elle a par ailleurs créé son entreprise en mai 2019…

Je me permets donc simplement de rappeler ici que je ne remets pas en question la légalité de la demande de cette personne. Ce qui me chagrine c’est la façon de procéder, surtout lorsque l’on vient me dire, je cite toujours : « L’erreur est humaine et une veille d’information demande du temps, personne ne vous dispute ».

Pour que les choses soient bien claires pour tout le monde :

    1. Mon blog a été créé en 2011.
    2. Son titre n’a jamais changé jusqu’à aujourd’hui et a toujours été « Le Blog Bio ».
    3. Son url est passée de blogbionature.wordpress.com à blogbionature.com en 2016 quand j’ai fini par acheter le nom de domaine.
    4. Le précédent header utilisé ici avec le petit oiseau et les mentions « Le Blog Bio, le blog eco-friendly made in Grenoble » datait très précisément du 18 avril 2016.
    5. Le blog de cette personne a vu le jour en 2017 (elle le mentionne explicitement dans sa page « A propos »).
    6. Le dépôt de la marque « Le Blog Bio », date, lui, d’octobre 2018.

En mettant ces quelques dates bout à bout, je ne suis pas tout à faire certaine que la personne ayant mal effectué sa veille ce soit moi.

Pour compléter tout cela, je précise qu’aucun de mes partenaires ne m’a jamais contactée en pensant s’adresser à elle, il n’y a jamais eu de confusion qui aurait pu lui porter préjudice.

Contrairement à cette personne, j’ai fait d’autres choix pour mon blog, et n’ai jamais souhaité en faire mon métier principal (j’en ai déjà deux, merci). Depuis sa création, j’ai présenté des produits que l’on m’a envoyés mais je n’ai, en 8 ans d’activité je le rappelle, accepté d’effectuer qu’un seul billet sponsorisé et inclus qu’un seul code affilié. Ce qui ne veut pas dire que je n’en ferai jamais, simplement que j’ai d’autres priorités.

Je comprends bien que cette autre personne souhaite faire de son site son gagne-pain à temps complet et c’est très bien. Je trouve simplement dommage que l’on se sente obligé de menacer de poursuites quelqu’un dont on a emprunté et déposé le nom sans l’en avertir au moment des faits.
Cela ne me dérange en aucune manière d’ajouter le mot nature au titre du blog car il fait déjà partie de son adresse depuis le tout début, et que cela a toujours été le nom d’utilisateur associé à tous les réseaux sociaux que j’aie pu avoir pour ce blog.

Donc à partir d’aujourd’hui, cet espace sera le Blog Bio & Nature, rien d’autre ne changera, je continuerai à vous présenter mes coups de cœur futiles et mes réflexions parfois plus subtiles avec le même ton, je continuerai à ne pas inclure de lien Amazon dans mes idées cadeaux à Noël même si moi aussi je commande chez eux parfois, personne n’est parfait  que voulez- vous, et je vous promets aussi de ne jamais vous demander d’ajouter un soutien financier à mon blog à votre liste de bonnes résolutions pour la nouvelle année. 😉

Peace.

Un peu de musique !

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Avant de revenir vous parler cosmétique bio avec 2 produits que j’ai particulièrement appréciés ces derniers temps, course à pied, et probablement voyage, j’ai décidé assez logiquement en ce 21 juin de partager un peu de musique avec vous !

Lors de mes précédents articles à ce sujet, je vous avais proposé de remonter un peu dans le temps afin d’écouter ou ré-écouter deux morceaux de Green Day et Eddie Vedder qui m’avaient accompagnée il y a déjà quelques années de cela et que j’apprécie toujours autant.

Aujourd’hui, je vous invite à découvrir une artiste un peu plus récente et certainement plus confidentielle : Emma Ruth Rundle.
Son dernier album, On Dark Horses, sorti en septembre dernier, est pour moi l’un des deux meilleurs de l’année 2018, juste à côté du fantastique Our Row Heart de Yob.

Je suis capable de parler musique pendant des heures, mais comme à chaque fois que j’évoque le sujet ici, et comme je sais que ça n’est pas vraiment le cœur du blog, je vais me contenter de quelques mots et surtout vous laisser avec du son !

Les morceaux d’Emma Ruth Rundle sont extrêmement personnels et son précédent album, bien que très beau, était truffé de textes carrément déprimants.
Apparemment si sa composition semblait avoir été cathartique pour son autrice, le fait de devoir rejouer les morceaux sur scène soir après soir, avait au contraire renforcé son sentiment de malaise. En réaction à cela, lors de la composition de On Dark Horses, elle a volontairement décidé d’attaquer le problème sous un autre angle et de transformer ses expériences négatives en textes émancipateurs et ouvrant sur de nouvelles possibilités.

Pour moi cette démarche se rapproche de la pratique régulière de la méditation et de la gratitude, et je suis convaincue que l’on peut influencer notre quotidien de manière positive (comme négative) en s’entraînant à focaliser notre attention sur certaines choses plutôt que d’autres. Le but n’étant pas d’ignorer ou d’effacer les difficultés, mais de les remettre à leur juste place pour laisser à tout le reste l’espace nécessaire pour s’exprimer.

Sur cet album donc, elle se concentre sur le fait que les dés ne sont jamais jetés (In the wake of strange beginnings, we can still stand high dans Dark Horse), que les obstacles peuvent être dépassés (l’album dans sa globalité), et qu’il y a même des moments de grâce (We outshine the sun, we outrise the moon dans Light Song), tout en reconnaissant la dualité des choses (Sometimes this place is a prison and sometimes a palace dans Races qui est mon morceau préféré de l’album), et la place que la maladie mentale et l’anxiété peuvent prendre (tout le morceau d’ouverture, Fever Dreams).

Je trouve pour ma part tout ça très inspirant et je crois dur comme fer que les musiciens de cette trempe sont les véritables alchimistes, capables de transformer le plomb en or.

Et je vous laisse donc avec tout l’album pour le week-end ! 😉

A la découverte de la Savonnerie de Grenoble.

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Mardi dernier j’ai eu la chance d’avoir l’équipe de la Savonnerie de Grenoble pour moi toute seule et ils m’ont avec une extrême gentillesse fait visiter les coulisses de leur labo !

Celles et ceux qui me  suivent régulièrement savent que j’utilise leurs produits depuis un bon moment maintenant, et en particulier le savon liquide à l’olive que je trouve en vrac à la Bonne Pioche.

Si j’étais déjà convaincue par la qualité des savons, je n’avais absolument aucune idée de qui se cachait derrière, ni de la façon dont ils étaient réellement fabriqués. C’est donc tout naturellement que j’ai accepté leur invitation à venir découvrir tout ça.

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Installée dans ses nouveaux locaux du quartier Mistral à Grenoble, l’équipe est aujourd’hui constituée de six personnes et lorsque j’y suis allée le labo venait tout juste d’être étoffé par l’arrivée de nouvelles cuves, développées spécialement pour la savonnerie afin de faciliter la production.

Mais au début de l’aventure, en 2016, ils n’étaient que deux.
Fred et Franck, les deux créateurs, avaient alors décidé de modifier leurs habitudes, de se lancer dans une nouvelle expérience professionnelle en accord avec leurs valeurs, et de s’affranchir de la cosmétique traditionnelle.

L’idée de fabriquer du savon est alors venue naturellement, en se rendant compte qu’il est tout simplement  l’un des quelques produits vraiment indispensables du quotidien, utilisé par tout le monde à un moment ou à un autre de la journée.

Dès le début, la volonté de proposer des produits naturels, bio et sains est là. Les compositions doivent être simples, efficaces et compréhensibles ; les matières premières de qualité et aussi locales que possible.

Trois ans plus tard cette volonté n’a pas bougé et les produits sont même certifiés Nature et Progrès, le label à mon sens le plus fiable et exigeant.
100% des ingrédients sont bio, exempts d’OGM, l’huile de palme et ses dérivés sont bannis, les ingrédients issus de la pétrochimie sont interdits, les produit sont cruelty-free (mais pas forcément vegan) etc.
En plus de tout cela, le label propose des garanties en matières de gestion de l’énergie, des déchets, des emballages etc.

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Si la fabrication des produits par nos savonniers reste toujours totalement artisanale, le projet s’est tout de même étoffé au fil du temps !

En effet, deux activités distinctes se partagent aujourd’hui le labo afin de proposer des produits différents et complémentaires.

Il y a tout d’abord la Savonnerie de Grenoble et sa gamme traditionnelle de savons qui Lire la suite