Un peu de musique !

Avant de revenir vous parler cosmétique bio avec 2 produits que j’ai particulièrement appréciés ces derniers temps, course à pied, et probablement voyage, j’ai décidé assez logiquement en ce 21 juin de partager un peu de musique avec vous !

Lors de mes précédents articles à ce sujet, je vous avais proposé de remonter un peu dans le temps afin d’écouter ou ré-écouter deux morceaux de Green Day et Eddie Vedder qui m’avaient accompagnée il y a déjà quelques années de cela et que j’apprécie toujours autant.

Aujourd’hui, je vous invite à découvrir une artiste un peu plus récente et certainement plus confidentielle : Emma Ruth Rundle.
Son dernier album, On Dark Horses, sorti en septembre dernier, est pour moi l’un des deux meilleurs de l’année 2018, juste à côté du fantastique Our Row Heart de Yob.

Je suis capable de parler musique pendant des heures, mais comme à chaque fois que j’évoque le sujet ici, et comme je sais que ça n’est pas vraiment le cœur du blog, je vais me contenter de quelques mots et surtout vous laisser avec du son !

Les morceaux d’Emma Ruth Rundle sont extrêmement personnels et son précédent album, bien que très beau, était truffé de textes carrément déprimants.
Apparemment si sa composition semblait avoir été cathartique pour son autrice, le fait de devoir rejouer les morceaux sur scène soir après soir, avait au contraire renforcé son sentiment de malaise. En réaction à cela, lors de la composition de On Dark Horses, elle a volontairement décidé d’attaquer le problème sous un autre angle et de transformer ses expériences négatives en textes émancipateurs et ouvrant sur de nouvelles possibilités.

Pour moi cette démarche se rapproche de la pratique régulière de la méditation et de la gratitude, et je suis convaincue que l’on peut influencer notre quotidien de manière positive (comme négative) en s’entraînant à focaliser notre attention sur certaines choses plutôt que d’autres. Le but n’étant pas d’ignorer ou d’effacer les difficultés, mais de les remettre à leur juste place pour laisser à tout le reste l’espace nécessaire pour s’exprimer.

Sur cet album donc, elle se concentre sur le fait que les dés ne sont jamais jetés (In the wake of strange beginnings, we can still stand high dans Dark Horse), que les obstacles peuvent être dépassés (l’album dans sa globalité), et qu’il y a même des moments de grâce (We outshine the sun, we outrise the moon dans Light Song), tout en reconnaissant la dualité des choses (Sometimes this place is a prison and sometimes a palace dans Races qui est mon morceau préféré de l’album), et la place que la maladie mentale et l’anxiété peuvent prendre (tout le morceau d’ouverture, Fever Dreams).

Je trouve pour ma part tout ça très inspirant et je crois dur comme fer que les musiciens de cette trempe sont les véritables alchimistes, capables de transformer le plomb en or.

Et je vous laisse donc avec tout l’album pour le week-end ! 😉

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