Mon premier Grenoble-Vizille.

Dimanche dernier, j’ai participé pour la première fois à la course Grenoble-Vizille, un semi-marathon un peu plus gourmand, puisqu’il fait en réalité 22 km.
Comme je souhaitais cette année me frotter à un semi avec un peu de dénivelé, ce parcours, avec ses 280 mètres de dénivelé positif était l’occasion idéale pour un premier test, pas loin de la maison !

C’est sous la pluie que je suis allée récupérer mon dossard, samedi après-midi, à la Halle Clémenceau de Grenoble (notre ancienne patinoire). J’avoue que si je ne me suis pas trop attardée sur les stands, pourtant à l’abri, j’ai bien apprécié de retrouver l’ambiance d’avant-course qui me plait toujours autant !
L’évènement était bien plus modeste que ceux auxquels j’ai déjà pu participer dans ma toute petite carrière de runneuse (mis à par le LUT by Night peut-être), mais tout aussi appréciable !
Une fois le dossard et le t-shirt de la course en poche, je suis directement rentrée me mettre au chaud afin d’être en forme pour le lendemain.

Comme mon entrainement a été plus qu’aléatoire depuis ma reprise début février (2 séances par semaine, très peu de sorties longues et une seule séance de fractionné), je ne m’étais fixé aucun objectif, si ce n’est de terminer la course ! J’ai également un souci au pied gauche depuis plusieurs semaines, avec un orteil qui gonfle beaucoup dès que je cours et me fait plus ou moins mal le lendemain de chaque sortie ; du coup, je ne préférais pas tenter le diable.

Et puis je dois bien reconnaitre qu’en plus de tout ça, je n’étais pas vraiment motivée par la perspective de ce Grenoble-Vizille, très loin de me faire rêver comme le semi-marathon d’Oslo avait pu le faire ! C’est donc un peu à reculons que j’abordais cette nouvelle course. Heureusement, le fait  de récupérer le dossard m’a immédiatement remise en selle. Et dimanche matin, en arrivant aux abords de la ligne de départ, j’étais à nouveau impatiente de m’élancer  !

parcours_semi

Le temps était idéal pour moi, couvert mais sans pluie, et du coup ni trop chaud, ni trop froid.
Les quatre premiers kilomètres, entre Grenoble et Eybens, permettent de bien se chauffer, je pars vraiment tranquillement, histoire d’être en pleine forme au moment de débuter la montée qui s’annonce.
En effet, la particularité de cette course, c’est sa jolie côté de 6 km environ, entre Eybens et Vaulnveys-le-Haut. Et ce passage commence vraiment très fort sur le premier kilomètre, bien raide. Néanmoins, et à ma grande surprise, c’est largement plus abordable que ce que je pensais. Ne connaissant pas du tout le parcours, je ne savais pas à quoi m’attendre et je suis donc bien restée sur ma réserve. Mais si j’avais mieux préparé cette course et que je n’avais pas eu peur de me griller dans la première moitié, j’avoue que j’aurais pu aller un peu plus vite dans cette côte, qui certes pique les jambes, mais est très loin d’être interminable en fait.  Il y a en gros deux passages difficiles aux kilomètres 6 et 8, mais entre cela, et jusqu’au ravitaillement du 10e kilomètre, un certain nombre de faux-plats ascendants et de montées modérées, permettent en réalité de récupérer un peu, ou tout du moins, de ne pas s’épuiser.
Bon, je suis quand même contente de voir arriver le ravitaillement du dixième kilomètre qui annonce la descente toute proche ! Car oui, une fois la côté gravie, il faut bien la redescendre ! Ne faisant qu’une confiance toute relative à mes chevilles, je ne m’emballe pas et garde donc une allure que certains trouvent déjà très lente sur du plat (mon meilleur kilomètre étant effectué à 5’38). Mais je préfère ça que de me blesser.

La descente se passe bien, et malgré le temps couvert, le paysage est très sympa et permet de ne pas s’ennuyer jusqu’au kilomètre 19 environ. Il y a en plus, tout le long du parcours, des gens qui nous encouragent et des musiciens de jazz ; et même une excellente surprise pour moi avec des joueurs de cornemuse ! Avec le ciel bas et la relative fraicheur, l’impression de me retrouver en Ecosse me remotive bien pour la fin de la course (je croise même un coureur en kilt juste après) !

Malheureusement, à quatre kilomètres de l’arrivée, alors que la route se fait à nouveau bien plate, mon orteil commence à faire des siennes. Je ralentis un peu et repasse à 6’14 au kilomètre en moyenne. Je sais que la majorité des coureurs est déjà arrivée, mais il reste encore du monde sur la route, autour et derrière moi. Certains ont du mal, marchent un peu, mais il y a toujours quelqu’un pour les encourager, si près du but.
De mon côté, je constate que je ne suis pas aussi en forme qu’à la fin de mon premier semi, à Oslo, mais tout va quand même plutôt bien, je discute sans souci avec certains autres coureurs et, une fois le petit détours par le parc du château de Vizille accompli, j’accélère même pour passer la ligne d’arrivée, que je franchis au bout de 2h22.

Je pensais terminer aux alentours de 2h25, et c’est donc bien le cas. Je ne suis pas déçue car je n’attendais vraiment rien de cette course. Pourtant, maintenant qu’elle est terminée, je suis convaincue qu’il m’était tout à fait possible de gagner quelques minutes et de terminer entre 2h15 et 2h20, même avec mon entrainement en carton ! Si j’avais mieux étudié le parcours, je me serais moins économisée au départ, et j’aurais pu gravir la montée un peu plus vite sans souci. Je suis néanmoins satisfaite d’avoir terminée, et surtout d’avoir trouvé cette course beaucoup plus chouette que ce à quoi je m’attendais !

La bonne ambiance était au rendez-vous, les bénévoles au top,  et les ravitaillements sur le parcours bien organisés. Pas mal de coureurs étaient déguisés (j’ai croisé en vrac, Super Mario, des grenouilles, une princesse, un écossais en kilt, des mafieux, un clown, Calamity Jane, etc…), et je ne regrette vraiment pas ma participation.

32952794924_4d998feb5b_z(c) Vianney Thibaut / Grenoble Alpes Métropole

Moi qui détestais les compétitions sportives quand j’étais plus jeune (c’est la raison qui m’a toujours empêché de faire du basket en club par exemple, alors que j’étais plutôt douée et que c’était mon sport préféré), j’adore aujourd’hui participer à des courses.
Celle-ci n’aura pas fait exception à la règle malgré mon peu d’enthousiasme en amont. Elle m’a même bien remotivée pour la suite ! Je vais essayer de faire les choses dans l’ordre et en profiter pour aller voir le médecin afin de comprendre ce qui arrive à mon pied pour préparer sereinement la suite. Il va également falloir que je pense à remplacer mes baskets, ce qui ne va pas être une mince affaire.
Mais je suis d’ores et déjà inscrite au semi-marathon de Copenhague le 17 septembre où je compte bien améliorer mon temps d’Oslo, et je commence très sérieusement à envisager de doubler la distance l’an prochain en Ecosse…

Et vous alors, vous avez couru ce week-end ? Quelles sont vos prochains objectifs sportifs ? Dites-moi tout !

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3 Commentaires sur "Mon premier Grenoble-Vizille."

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Implant capillaire
Invité
Implant capillaire
7 années 6 mois plus tôt

Vous avez eu de la chance perso je n’aurai pas pu terminé les 22km :/ bravo !!

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[…] Tout est fait pour le sport dans ce coin puisqu’on y retrouve un grand complexe (Sparta Hallen) et le parc le plus vaste de Copenhague (Faelledparken). J’avoue avoir été très nettement moins emballée par cet endroit que par le village de course et le départ vraiment dépaysant et à la saveur particulière entre les quais et l’imposant hôtel de ville d’Oslo l’an dernier. Là, j’ai presque eu l’impression de me retrouver à Grenoble, entre le palais des sports et le parc Paul Mistral pour le départ du Grenoble-Vizille… […]

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