Comme vous le savez probablement déjà ( surtout si vous me suivez sur Instagram où je poste régulièrement une partie de mes entrainements), je prépare actuellement mon premier semi-marathon.
Ce qui faisait partie de mes objectifs 2016, se profile maintenant sérieusement à l’horizon ! Dire que l’an dernier à la même période je préparais tout juste ma première course officielle de 10km !
Pour cette nouvelle préparation, j’ai recours à quelques petites astuces afin que tout se déroule au mieux. Rien de très original, de trop élaboré, ou de compliqué ! Si vous êtes un(e) coureur(se) chevronné(e), vous n’aurez très probablement pas besoin de tout ça, mais pour les runners moins avancés, comme je le suis encore, peut-être que cela pourra vous être utiles !
Si vous êtes comme moi, plutôt impatient(e) et que vous avez du mal à prendre du temps pour vous occuper de vous, une telle préparation peut être l’occasion d’inverser la tendance !
J’ai par exemple toutes les peines du monde à prendre 2 minutes après la douche pour hydrater un peu mes jambes qui ont tendance à être sèches et je ne parle même pas de mes pieds…
Mais là, ces petits pieds, ce sont eux qui m’ont permis de courir plus de 140 km au mois d’août et qui vont me porter pendant ces 21 km à Oslo. Du coup, J’essaie d’y faire un peu plus attention. Je m’applique donc à en prendre soin plus régulièrement avec ma crème fétiche à la consoude et à la guimauve de Neal’s Yard Remedies, une marque naturelle anglaise, découverte l’an dernier lors de mon séjour à Bristol et Londres.
Cette crème possède une composition très clean, 90% des ingrédients naturels sont bio, elle est made in England, ne contient aucune huile minérale, pas d’huile de palme etc etc… et en plus je trouve qu’elle pénètre bien et j’aime son odeur discrète.
A cela, j’ai très récemment ajouté une crème anti-frottements de la marque Meltonic que j’utilise avant chaque sortie.
J’ai toujours eu tendance à faire des ampoules facilement et à avoir les pieds qui chauffent quand je cours. Mais pour des distances jusqu’à 10km, ça n’était pas vraiment un problème. Là, en augmentant petit à petit les distances, j’ai commencé à me dire que j’avais peut-être intérêt à m’intéresser à ces fameuses crèmes anti-frottements !
Du coup, bien-entendu je n’avais aucune envie de m’enduire de silicones et autres PEG que l’on trouve à foison dans les crèmes classiques (j’ai passé toutes les compos en revue et c’est pas joli-joli, croyez-moi !). Après pas mal de recherches, j’ai trouvé seulement 2 alternatives : ma crème Meltonic donc, made in France et certifiée Cosmebio, et la crème chamois de Sportique. Pour cette dernière, j’ai trouvé deux compositions différentes, et l’une de deux indique du diméthicone… Elle n’a, de plus, aucune certification, et je ne sais pas où elle est fabriquée. Du coup, j’ai opté pour la première option, même s’il est vrai qu’il faudrait que je me renseigne un peu plus sur cette histoire de silicone qui n’est pas mentionné sur le site officiel Sportique (notez qu’il ne me gène pas tellement en tant que tel d’ailleurs dans une crème pour les pieds ; c’est plutôt la question de sa biodégradabilité qui me chagrine).
Je suis pour le moment tout à fait convaincue par cette crème Meltonic car je n’ai pas eu cette impression de pieds qui chauffent sur mes dernières sorties et c’est appréciable.
Tout n’est pas parfait malheureusement car elle contient très probablement un dérivé d’huile de palme (cetyl palmitate). Elle ne conviendra pas non plus aux vegan car elle contient de la cire d’abeille (tout comme la crème Neal’s Yard d’ailleurs) et de la propolis (la crème Sportique et, elle, vegan en revanche).
En complément à tout cela, j’utilise quand le besoin s’en fait sentir la Baume celtique du Laboratoire des Sources. Je suis absolument ravie d’avoir découvert ce baume il y a quelques mois de cela maintenant : c’est une sorte de baume du tigre en mieux car il répond au cahier des charges du label Nature et Progrès (le label que je privilégie au maximum). Il est 100% naturel et ne comporte donc aucun ingrédient issu de la pétrochimie, ni aucun conservateur, et n’est bien entendu pas testé sur les animaux. Il est de plus fabriqué en France.
Il suffit d’en prélever un petit peu et de masser les zones souhaitées pour bénéficier de son action à la fois chauffante et décontractante. Comme il contient de l’huile essentielle de gaulthérie, je l’ai pas mal utilisé au moment de mes soucis au niveau de l’aponévrose, ce qui m’a aidé à soulager un peu tout ça ! Pour un usage sur des zones un peu plus étendues, ou avant un effort sportif, je conseillerais plutôt son équivalent sous forme d’huile, peut-être plus pratique à utiliser dans ces cas-là.
Et je ne m’en suis jamais servi pour ces soucis-là, mais le baume celtique peut également servir en cas de piqure d’insecte, ou encore pour décongestionner les voies respiratoires !
Le mien contient du camphre, mais il en existe une version sans cet ingrédient, ce qui lui permet d’être utilisable par tout le monde.
La composition est exemplaire mais ne conviendra une fois encore pas aux vegan, car on retrouve ici encore de la cire d’abeille.
Lors de mes soucis de tendinite de l’aponévrose que j’évoquais juste au-dessus, j’ai également appris à me servir d’une balle afin de masser ma voûte plantaire. D’où la balle de base-ball que vous apercevez sur ma photo 😉
Une balle de tennis fait en général très bien l’affaire, mais je n’avais que celle-ci sous la main et ça me convient très bien même si elle est beaucoup moins souple !
Il suffit de s’asseoir tranquillement et de faire rouler la balle sous le pied pour un petit massage. Si vous ressentez une tension à un endroit particulier, il faut insister un peu pour la dénouer. Ça n’est pas forcément très agréable au début si vous avez comme moi un réel problème, mais je vous promets qu’au final ça fait du bien !
Si vous n’avez pas de problème particulier, cet auto-massage permet aussi de soulager vos pieds après une journée debout ou une sortie longue de running !
J’ai vu récemment qu’il existait chez Nature et Découvertes un masseur de pieds qui reproduit cette technique, avec un support en liège afin que la balle ne parte pas dans tous les sens mais je ne l’ai pas testé. Et une balle toute bête fait très bien l’affaire à moindre frais 😉
Enfin, j’ai profité de cette préparation au semi-marathon pour refaire une petite cure de jus d’herbe.
Du fait de notre alimentation, notre corps a bien souvent tendance à être un peu trop acide, ce qui, pour les sportifs, peut favoriser l’apparition de crampes. Pas l’idéal quand vous commencez à courir de plus longues distances par exemple…!
En choisissant bien ses menus, on peut limiter facilement cette acidité de l’organisme, en limitant par exemple sa consommation de viande et de sucres raffinés, ou encore en privilégiant les légumes verts et colorés.
Mon alimentation est déjà plutôt bien équilibrée de ce côté-là dans son ensemble (même si je raffole du fromage, des tomates et du jus d’orange qui sont tous acidifiants !!), mais y ajouter un verre de jus d’herbe le matin ne fait pas de mal et aide donc à rétablir un bon équilibre acide/ base.
Je prends en ce moment le jus de blé Purasana pour la bonne et simple raison qu’il m’en restait dans un placard ! Si j’avais à choisir, comme je le conseillais dans cet article, je me dirigerais sans hésitation plutôt vers le Green Magma, que je trouve plus efficace et bien meilleur. Je bois ce jus le matin au lever, avant de manger ou boire quoi que ce soit d’autre.
Et voilà, vous savez tout sur mes alliés naturels pour préparer sereinement une course ! Et comme je suis curieuse, j’aimerais bien savoir si vous avez vous aussi des petites astuces. N’hésitez surtout pas à les partager en commentaires !
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