Il y a deux ans, le 24 avril 2013, au Bangladesh, s’effondrait le Rana Plaza, cet immeuble abritant des ateliers de confections aux pratiques inacceptables (j’en parlais à l’époque ici). 1135 personnes perdaient la vie dans cette tragédie. Plus de 2000 autres étaient blessées.
Aujourd’hui, les victimes ne sont toujours pas entièrement indemnisées, plusieurs millions de dollars manquent encore à l’appel et certaines marques rechignent à payer, Benetton en tête.
Pour que l’on n’oublie pas ce drame et que l’on finisse par arriver à plus de transparence sur les pratiques des marques de mode, un collectif, britannique au départ, puis élargi à environ 70 pays, le Fashion Revolution, propose chaque année de participer à des actions symboliques sur les réseaux sociaux.
L’an dernier il proposait de poster un auto-portrait avec ses vêtements à l’envers afin que l’on voit l’étiquette de la marque pour pousser à la réflexion sur l’envers de la mode.
Cette année, l’idée est de poster une photo avec la pancarte « Je veux savoir » / « Who made my clothes » et, bien entendu, les hashtags qui correspondent.L’initiative est sympathique, après, je ne sais vraiment pas quel peut réellement être son impact…
Une manière par contre très simple de ne plus cautionner toutes ces marques aux pratiques douteuses, c’est tout simplement de les boycotter !
Les alternatives existent bel et bien, et il me semble qu’il devient de plus en plus simple de se tourner vers d’autres solutions lorsque l’on a besoin de nouveaux vêtements. Et OUI, on peut se faire plaisir en achetant moins de vêtements, peut-être plus chers parfois c’est vrai, mais également plus durables, et qui ne sont pas issus de l’exploitation d’autres être humains (car c’est bien de cela qu’il s’agit, l’exploitation d’être humains, pour toutes les marques de fast fashion et même leurs grandes sœurs un peu plus « haut de gamme »…).
Du coup, je vous propose aujourd’hui un tour d’horizon de mes propres pratiques et un petit guide des créateurs et marques auxquelles je fais confiance. Lire la suite