Le mois dernier, à l’occasion du premier samedi des soldes, avait lieu la « Journée sans fourrure ». L’idée même d’une journée sans fourrure, d’une journée du droit des femmes, ou encore d’une journée internationale contre l’homophobie en fait souvent bondir plus d’un(e).
Je comprends tout à fait pourquoi, et trouve naturellement, moi aussi, que c’est tous les jours que ces combats doivent se mener. Cependant, il me semble intéressant de saisir les opportunités proposées par ces journées nationales et/ou internationales afin de sensibiliser le plus grand nombre à ces sujets, parfois délicats, mais toujours nécessaires. Car oui, ils me semblent tous nécessaires !
Et contrairement à ce que l’on reproche souvent aux défenseur de la cause animale, dans lesquels je m’inclus, il n’est pas du tout incompatible de se soucier à la fois du sort réservé aux humains et aux animaux ! Il me semble même que souvent, savoir faire preuve de compassion envers les animaux est plutôt le signe d’une humanité et d’une bienveillance réelle, s’appliquant à tous sans distinction, femmes, hommes, animaux…
« On reconnait le degré de civilisation d’un peuple à la manière dont il traite ses animaux » Gandhi.
Le mois dernier, donc, j’ai pris part à la journée sans fourrure organisée à Grenoble par l’antenne locale de l’association International Campaigns. De nombreuses discussions ont été engagées avec les passants, donnant parfois lieu à quelques moments intenses. Je pense notamment à cette jeune fille qui s’est mise à pleurer en réalisant d’où venait la fourrure de son col… comme beaucoup, elle ne savait tout simplement pas !
Je me dis donc aujourd’hui qu’il n’est peut-être pas inutile de rappeler ici quelques faits sur la fourrure.
50 à 60 millions d’animaux sont tués chaque année pour leur fourrure.
Sur ces 50 à 60 millions d’animaux, 85 % environ proviennent d’élevages, les autres sont issus du piégeage dans la nature. Lire la suite