Road-trip en Islande (4/6) : baleines fantômes & aurores boréales.

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Reprenons aujourd’hui la route là où nous l’avions laissée lors de notre dernière étape, tout prêt de la ville d’Húsavík dans la municipalité de Norðurþing au nord-est du pays (après un réveil plus que frisquet dans un camping-car gelé car notre loueur ne vérifie visiblement pas l’état de ses bonbonnes de gaz avant de laisser partir ses clients dans la nature… mais brrrref !).

Si cette petite bourgade de moins de 2500 âmes s’avère être le premier endroit où les Vikings auraient accosté à la fin du 9e siècle, elle est aujourd’hui surtout connue pour être la capitale européenne de l’observation des baleines. En effet, de nombreux cétacés fréquentent sa baie, en particulier les baleines de Minke et les baleines à bosse. Et c’est d’ailleurs pour cette raison que nous avions décidé de venir y faire un tour !

Plusieurs compagnies proposent des sorties en mer pour observer les baleines sur d’anciens bateaux de pêche reconvertis. Notre choix se porte sur North Sailing qui nous parait être une compagnie responsable au niveau environnemental, et respectueuse des baleines, même si ça n’est pas la seule (Gentle Giants a l’air pas mal également par exemple).
Je trouve personnellement important que les compagnies proposant de telles activités cherchent en parallèle à sensibiliser les touristes au sort des cétacés en prenant par exemple clairement position contre la chasse et la consommation de viande de baleine (qui pose un réel problème en Islande, du fait des touristes).

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(Pour plus d’infos, n’hésitez pas à vous rendre ici)

Nous aurions bien aimé pouvoir opter pour le tour silencieux et neutre en carbone  mais malheureusement, nous sommes le 24 avril, et il n’est proposé qu’à partir du mois de mai. Nous aurions également aimé pouvoir nous rabattre sur une sortie combinée afin de pouvoir observer à la fois les baleines et les macareux qui commencent tout juste à revenir, mais la mer est pour l’instant démontée et le tour ne peut pas avoir lieu.

On nous conseille donc, à l’accueil de North Sailing, de patienter un moment afin de voir si les conditions s’améliorent et si nous pouvons quand même envisager d’aller observer uniquement les baleines. Bingo, un petit moment plus tard, Lire la suite

I want to be the minority.

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Juste avant l’été, j’avais posté ici un morceau d’Eddie Vedder que j’aime beaucoup et qui faisait pas mal écho à ma façon d’envisager les choses (Society, sur la B.O. d’Into the Wild).

Même si tout ça n’est pas vraiment en rapport avec l’écologie, les cosmétiques bio, ou je ne sais quoi d’autre supposé être le cœur de ce blog au départ, la musique occupe une place tellement importante dans ma vie, qu’il ne me semble pas complétement idiot de vous faire partager de temps à autre des morceaux que j’aime bien, avec des thèmes qui m’intéressent.

Du coup aujourd’hui on fait un bond de près de 18 ans en arrière pour atterrir fin 2000 au moment de la sortie du sixième album de Green Day, Warning, sur lequel on trouve le morceau intitulé Minority.

Au moment de sa sortie, j’attaque ma seconde année de fac de langue et même si j’écoute des choses bien plus carton en général, Green Day reste l’un des groupes que j’aime voir sur scène lors des festivals d’été auxquels j’assiste tous les ans en Angleterre.
18 ans plus tard, ce morceau qui à première vue fleure bon l’anticonformisme adolescent me parle toujours autant.
Un peu moins naïf qu’il n’y parait, on trouve dans les paroles des allusions décalées au Pledge of Allegiance américain et à un groupe politique chrétien et conservateur (Moral Majority) qui n’existe plus aujourd’hui et dont, vous vous doutez, Green Day ne partage pas du tout les opinions !
Mais les paroles de Minority restent avant tout un hymne joyeux à l’expression de la personnalité de chacun et au fait de ne pas vouloir rentrer dans le moule ! Et ça, il n’y a vraiment que les rabat-joie tristes pour venir dire que ça ne concerne que les ados !

Pour écouter le morceau, c’est juste là, et les paroles se trouvent en dessous. Bon week-end !

I wanna be the minority
I don’t need your authority
Down with the moral majority
‘Cause I wanna be the minority

I pledge allegiance to the underworld
One nation underdog
There of which I stand alone
A face in the crowd
Unsung, against the mold
Without a doubt
Singled out
The only way I know

‘Cause I wanna be the minority
I don’t need your authority
Down with the moral majority
‘Cause I wanna be the minority

Stepped out of the line
Like a sheep runs from the herd
Marching out of time
To my own beat now
The only way I know

One light, one mind
Flashing in the dark
Blinded by the silence of a thousand broken hearts
« For crying out loud, » she screamed unto me
A free for all
Fuck ’em all
You’re on your own side

‘Cause I wanna be the minority
I don’t need your authority
Down with the moral majority
‘Cause I wanna be the minority

 

Les carrés démaquillants parfaits !

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Bonjour, bonjour !
En cette fin février toute grise, je vous propose de vous parler un peu de mes carrés démaquillants actuels, assortis au ciel !

Comme vous le savez déjà, je n’utilise plus du tout de cotons à démaquiller classiques depuis plusieurs années maintenant ; ça a même été l’un de mes tous premiers gestes pour réduire mes déchets.
Et en près de six ans sans aucun coton à démaquiller jetable, je n’ai jamais regretté mon choix car je trouve les carrés lavables bien plus doux pour la peau. Vraiment, ça n’est pas comparable du tout !

Si je me démaquille maintenant la plupart du temps en massant simplement mon visage du bout des doigts avec un peu d’huile, j’ai tout de même toujours recours de manière régulière aux carrés démaquillants (si je n’ai pas envie d’avoir plein d’huile sur les mains, ou quand je souhaite insister un peu plus à certains endroits par exemple).  Et lorsque je voyage, j’emporte toujours un carré ou deux avec moi.

Après avoir testé plusieurs sortes de lingettes lavables, et avoir été convaincue par deux d’entre-elles : les carrés en eucalyptus des Tendances d’Emma et les disques bifaces de Haute comme 3 pommes, j’ai quand même fini par leur trouver un défaut ; certes peu gênant car uniquement esthétique, mais quand même ! Et oui, contrairement à ce que je disais durant les premières semaines d’utilisation, il finit par rester des traces et des auréoles sur les lingettes, même après un bon lavage !
Si vous n’êtes pas maniaque, ça n’est certainement pas un argument pour vous, mais si comme moi, vous aimez les choses bien nettes, je suis sûre que vous comprenez le problème !

Du coup, ces petites lingettes grises issues de la collaboration entre Les Tendances d’Emma, toujours, et la chouette boutique en ligne Doux-Good, tombent vraiment à pic pour les maniaques comme moi ! Et elles ont vraiment tout pour plaire selon moi, vous allez voir !

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Elles sont en effet Lire la suite

Mes élucubrations de début d’année !

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Même si le mois de janvier est déjà bien avancé, il n’est pas encore trop tard pour vous souhaiter une très bonne nouvelle année ! J’espère que vous avez passé de jolies fêtes et que vous attaquez 2018 du bon pied, et surtout sans vous mettre la pression avec des résolutions intenables !

Pour moi, 2017 aura finalement été une année de transition plus qu’autre chose. Pas de changements spectaculaires à proprement parler, ou, pour être plus précise, rien de vraiment visible immédiatement. Mais ça ne veut pas dire pour autant qu’il ne s’est rien passé, bien au contraire.

2017 aura donc été une année où j’ai appris plein de choses sur moi, mais surtout où j’ai commencé à tenir compte de toutes ces découvertes. Et là-dessus, je peux vous dire que je partais pourtant de très loin.
En effet, et même si la pratique du yoga notamment avait commencé à m’aider sur certains points ces dernières années, j’avais depuis toujours la fâcheuse habitude de ne pas m’écouter, de penser que si j’avais mal quelque part c’était parce que j’étais une chochotte, et d’arriver systématiquement à la conclusion que si quelque chose clochait c’était forcément parce que j’avais foiré un truc.
En gros, jusqu’à récemment je pensais qu’il fallait tout réussir du premier coup, ne jamais avoir mal, et puis tant qu’à faire, ne pas trop se faire plaisir non plus ; on n’est quand même pas là pour rigoler !

En 2017 donc, Lire la suite

J’ai testé : la gamme Snö Eternelle.

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Pour finir cette année 2017 tranquillement, je vous propose de découvrir Snö Eternelle, une marque naturelle ma région, à l’esthétique hivernale bien de saison !

Imaginée par Raphaëlle Monod-Sjöström (dont vous connaissez sans doute déjà le nom grâce à ses exploits sur les pistes de ski de bosses), Snö Eternelle a vu le jour en Haute-Savoie il y a quelques années.
Habituée des conditions difficiles propres à la montagne, et passionnée depuis toujours par les plantes et les soins naturels, l’ancienne sportive professionnelle n’a semble-t-il pas hésité longtemps avant de se lancer dans l’élaboration de cosmétiques alliant ces deux facettes.

La gamme s’articule autour de trois produits, tout est certifié biologique, et les compositions affichent 99 ou 100% d’ingrédients d’origine naturelle.

Un soin évident est apporté au packaging. Et en plus d’être très beaux, les emballages sont entièrement recyclables. Si l’un des flacons est en plastique, les deux autres contenants sont en verre, le matériau que je privilégie personnellement au maximum.
Avec leurs élégants capuchons en bois, ce sont franchement des produits que l’on n’hésite pas à laisser en vue dans la salle de bain !

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Pour ne rien gâcher, Snö fait partie du programme 1% pour la planète et vous pouvez en apprendre un peu plus sur son engagement, principalement lié aux problématiques de l’eau et de la montagne, directement sur le site de la marque.

Partons maintenant à la découvertes des produits, à savoir : une crème riche pour le visage, une huile S.O.S pour le corps, et un fluide solaire.

Le produit qui m’a convaincue à 100% car il remplit tous mes critères est Lire la suite

J’ai testé : les infusions Palais Shanti.

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Il y a un bon moment de cela maintenant, j’ai été contactée par Maxime, le créateur de Palais Shanti pour tester l’une des infusions ayurvédiques de sa jolie marque.
J’ai pris bien plus de temps que nécessaire pour rédiger cet article alors que j’ai pourtant été réellement emballée par ce que j’ai pu goûter ainsi que par la démarche de Maxime. C’est donc tout naturellement que je vous propose aujourd’hui de vous faire découvrir tout ça !

Palais Shanti a vu le jour en 2014 grâce à la volonté de Maxime de créer une maison de thé à taille humain, abordable pour ses clients, et loin des pratiques que l’on retrouve couramment chez nombre de mastodontes du secteur (à savoir le recours aux pesticides lors de la culture, ainsi que l’utilisation d’additifs et d’arômes artificiels au moment de la création des divers thés et infusions).

Ici, tous les thés et tisanes sont biologiques, et il n’est fait aucun ajout d’additifs ou arômes, pas même des huiles essentielles.

Avant même de goûter, j’ai été séduite par le soin apporté au graphisme et au packaging. Tout est sobre, épuré, et respire déjà la sérénité ! Cela colle donc parfaitement au nom de la marque, le mot « shanti » venant du sanscrit et signifiant « paix ».
Les précieuses plantes sont contenues dans des emballages blanc immaculés, en papier épais et recyclable.
C’est exactement ce que j’aime visuellement et je suis ravie qu’on trouve maintenant plus facilement des marques bio et respectueuses de l’homme et de la nature avec ce genre de présentation, loin des clichés et codes esthétiques hippies qui ne me parlent pas et peuvent carrément me faire fuir !

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J’ai reçu l’une des tisanes chakra, et plus précisément celle Lire la suite

Cette année, je loue mon sapin de Noël !

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Noël chez moi, c’est une affaire sérieuse ! J’adore cette période de l’année, j’aime le thé aux épices et le vin chaud, la neige et le froid sec, les lumières qui scintillent, l’air cristallin, dénicher de chouettes cadeaux, réaliser de jolis paquets.
Et ce que j’aime peut-être par-dessus tout, c’est voir un beau sapin trôner dans mon salon pendant plusieurs semaines… mais voilà, ça n’est pas écolo du tout !
Peut-être qu’un jour cela changera, mais pour le moment, impossible pour moi d’imaginer Noël sans sapin !

J’ai eu pendant de nombreuses années un sapin synthétique, que nous utilisions déjà chez mes parents. Bien que j’évite maintenant au maximum le plastique et autres dérivés de pétrole, cela ne me semble pas être une mauvaise alternative, à condition bien-entendu de le conserver le plus longtemps possible.

De mon côté, après des années de bons et loyaux services, il a néanmoins fini par atterrir à la déchèterie. Il commençait à être déplumé et surtout, les pointes des branches étaient à moitié à nu, découvrant un petit bout bien piquant pas vraiment optimum quand on a des chats curieux n’ayant peur de rien et/ou très jeunes.

Du coup, je me suis ensuite rabattue sur les sapins pas chers du géant suédois de l’ameublement qui promettait de les recycler une fois la saison terminée.
Il fallait alors rapporter le sapin en magasin et ça me paraissait plutôt correct à l’époque. Sauf que depuis quelques années, je ne vois plus de trace de cette fameuse histoire de recyclage, et qu’il n’est plus question de ramener l’arbre à la fin des festivités…
J’ai dans tous les cas, décidé de changer de crémerie quand je me suis aperçue qu’en plus de tout ça, les sapins étaient bien moins beaux et hauts qu’avant.

Je me suis alors tournée vers un fleuriste traditionnel tout en commençant sérieusement à chercher une alternative plus écologique. C’était il y a trois ans et jusqu’à cette année, je n’avais pas trouvé de solution. Lire la suite

Road-trip en Islande (3/6) : au Nord toute !

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Hello ! Je sais qu’il y en a parmi vous qui attendaient la suite du périple islandais avec impatience ; j’espère donc que ce troisième épisode sera apprécié !
Et si vous souhaitez retrouver les aventures précédentes, c’est par ici que ça se passe :

  1. Du Blue Lagoon à Vík et ses plages de sable noir.
  2. Cap sur la lagune glaciaire de Jökulsárlón.

Je vous épargne le suspens dès le début : cette partie du voyage a été ma préférée, le nord de l’Islande possède une beauté lunaire, bouillonnante, à couper le souffle !

Reprenons donc le cours du voyage aujourd’hui, 23 avril, au départ de notre petit canyon, où nous nous réveillons avec un peu de neige et les cris des oies sauvages, pour remonter en direction de la région de Mývatn, au nord-est du pays. La route est superbe et la neige ne nous quitte pas : cette journée s’annonce vraiment sous les meilleurs auspices !

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Vatn, en islandais, signifie lac ; Mývatn est donc le « lac aux moucherons ». Pas forcément très engageant de prime abord j’en conviens ! Mais il serait bien bête de s’arrêter à ce nom tant la région possède de trésors à révéler. En outre, si, comme nous, vous voyagez durant la saison froide, aucun risque d’être pris pour cible par les cousins des fameux « midges » écossais !

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Après avoir effectué une bonne partie de la route de la matinée sous la neige, le ciel commence à se dégage et nous arrivons à Hverir avec le soleil. Nous apercevons de la fumée au loin et commençons à sentir une odeur de souffre : pas de doute nous sommes au bon endroit ! Le paysage ocre est sublime. Du rouge, du brun, du jaune. Nous en prenons déjà plein les yeux.
Nous Lire la suite

Que penser du Black Friday ?

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Cela ne vous aura certainement pas échappé, vendredi dernier c’était le Black Friday, un jour de promotions à tout-va, où l’on se retrouve bombardé·e·s de newsletters et de codes de réduction pour un peu tout et n’importe quoi. Ce jour de surconsommation généralisé s’est d’ailleurs peu à peu mué en semaine complète (« cyber week ») et les soldes feraient presque pâle figure à côté aujourd’hui !

Cette « fête » purement commerciale arrive, comme c’est étonnant, tout droit des Etats-Unis et s’inscrit dans le calendrier au lendemain de Thanksgiving (aka « tuons des milliers de dindes pour remercier les peuples natifs de nous avoir permis de les décimer et de les asservir » mais ça c’est encore une autre histoire…).
Chez nous, en France, Thanksgiving n’a aucune signification. Mais avouez qu’il aurait cependant été trop bête de laisser passer ce Black Friday qui tombait quand même fort bien pour combler le vide entre les courses de rentrée et Noël dans le calendrier commercial ! Car oui, ça ne va pas plus loin que ça : trouver un moyen de faire dépenser de l’argent à un moment de l’année où les gens ne le faisaient pas vraiment jusqu’à présent (la faute à pas de besoins particuliers à cette date-là, à l’arrivée du froid, aux jours qui raccourcissent, à la taxe d’habitation…).

Bien évidemment, ce sont les grandes enseignes commerciales et de distribution qui profitent le plus et sans honte de cette frénésie consommatrice car ce sont elles, avec leur arsenal marketing et publicitaire, qui sont les plus à même de convaincre à peu près n’importe qui qu’il ou elle a besoin d’à peu près n’importe quoi…

Oui je sais, j’ai l’air bien remontée comme ça. Et pourtant j’ai moi aussi participé à cette journée.

J’ai d’abord beaucoup apprécié l’initiative de la Camif, par exemple, de fermer les portes de son site de vente en ligne ce jour-là et de proposer à la place des annonces de dons d’objets (cet article de We Demain permet d’en lire un peu plus à ce sujet).
J’ai également trouvé très chouette l’engagement de Pukka, la marque de tisanes de Bristol en Angleterre, de reverser 100% du montant de ses ventes en ligne à des œuvres caritatives de sa région d’origine (pour en savoir plus, c’est ici).
On peut également citer l’association Slow-Cosmétique qui avait décidé, en plus de proposer des promotions, de reverser 1€ par commande à l’association les Bonnes Fées.
Ou encore la marque britannique éthique Komodo qui s’est elle engagée, en accord avec l’association andalouse Danyadara, à planter un arbre pour chaque vêtement vendu.

Et ce ne sont finalement que quelques initiatives parmi d’autres. Du coup cela permet quand même de s’apercevoir que malgré le fait que l’on fasse du commerce, on peut tout de même rester engager et ne pas renoncer à ses idéaux !

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Et puis il faut bien l’avouer, quand on n’a pas forcément des moyens énormes, cette histoire de Black Friday permet de commencer ses cadeaux de Noël en évitant d’exploser le budget ou de faire le plein de matière première pour ses loisirs créatifs. Le tout étant, comme d’habitude, de ne pas se laisser avoir par n’importe quoi et de savoir exactement ce que l’on recherche en ayant réfléchi en amont.
Si vous voulez mon avis, la clé réside dans une consommation à la fois raisonnée et engagée.

J’ai remarqué que bon nombre de petites marques, de labels musicaux indépendants, d’artistes et d’artisans proposaient quand même des réductions. J’imagine que s’ils/elles peuvent le faire, c’est parce que l’augmentation du volume des ventes ou du montant du panier moyen leur permet de combler le petit manque à gagner engendré par la baisse de prix.
Du coup, je n’ai pas hésité à me tourner vers ceux que j’apprécie déjà depuis longtemps (Jacob Bannon, Error Design par exemple) pour voir si je ne trouvais pas de cadeaux pouvant faire plaisir à mon entourage, et je me suis enfin décidée à commander le patron de chemise sur lequel je lorgnais depuis un moment chez Deer & Doe. Et quand je n’ai pas trouvé ce que je cherchais (dans la majorité des cas), je n’ai rien pris, ça n’est pas plus compliqué que ça ! Et je me tourne vers de petits artisans dès que je le peux pour le reste de mes cadeaux !

Et vous alors, quel est votre avis sur cette histoire de Black Friday ?

J’ai testé : le magnésium transcutané

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Bonjour, bonjour ! On se retrouve en cette froide journée de novembre pour parler d’un produit que j’ai testé au cours des dernières semaines.

Je pense que vous avez déjà vu fleurir ces petites bouteilles bleues à droite à gauche sur les blogs car nous avons visiblement été un certain nombre à tester ce produit : l’huile de magnésium transcutané, proposée par la marque Au cœur des Traditions.

Quand j’ai été contactée pour le test, j’avoue avoir eu deux réactions en une ! J’ai à la fois hésité car j’avais bien vu que ce produit avait été proposé à beaucoup de monde (je l’avais d’ailleurs découvert grâce au test de Camille de Mange tes légumes), et j’ai en même temps été emballée car je suis moi-même très sujette à la carence en magnésium, que j’en fais donc des cures régulières, et que je m’étais aperçu très peu de temps auparavant que toutes les formes de magnésium n’étaient pas assimilables de la même manière par le corps humain.

Je m’explique ! Il existe en effet plusieurs types de sel de magnésium que l’on peut utiliser en cure afin de compléter l’apport en magnésium par notre alimentation, souvent insuffisant aujourd’hui.

Les trois grandes formes de sels de magnésium qui existent sont les suivantes :

  1. Les organiques : comme les glycérophosphate, les citrates et les malates. Ce sont ces formes là qu’il faut à mon avis privilégier car elles présentent les deux avantages d’être facilement assimilables par le corps humain et d’être bien tolérées.
  2. Les inorganiques (ou métalliques) : chlorures et oxydes ou hydroxyde, entres autres. Ces formes sont peut-être les plus répandues dans les compléments les plus courants, mais malheureusement elles ne sont pas idéales car en plus de provoquer chez certaines personnes des désagréments de transit, elles ne sont en fait pas bien assimilables par le corps humain.
  3. Les chélatées (ou aminocomplexées) : ce sont par exemple les bisglycinates ou les hydrolysats de protéines. Elles sont elles aussi bien tolérées.

Je n’avais jamais vraiment fait plus attention que ça à la composition de mes compléments jusqu’à cet été. Mais c’est à ce moment-là, alors que je prenais un complément magnésium / B6 depuis un moment,  que j’ai réalisé qu’il n’avait strictement aucun effet sur moi.
De mon côté il y a un signe qui ne trompe pas sur le fait que je manque de magnésium : mes paupières « clignotent ». Vous savez ces petits spasmes très désagréables… Et bien malgré mon complément, ils ne disparaissaient pas du tout.

J’ai par conséquent regardé la composition sur mon flacon et constaté qu’il contenait de l’oxyde de magnésium.
J’ai donc changé tout de suite pour un autre complément à base de glycérophosphate, et ça a été le jour et la nuit de manière immédiate : plus du tout de spasmes des paupières, et moins de stress. J’ai été bluffée !

J’ai également repensé à  mon essai du nigari, qui s’était soldé par un échec total car en plus d’avoir un goût atroce, j’avais trouvé ça totalement inefficace. Le nigari étant en fait du chlorure de magnésium, cela confirme bien que sur moi, les formes inorganiques ne marchent pas, ou mal.

J’avoue donc que j’étais perplexe sur l’efficacité de l’huile de magnésium transcutané. C’est en effet du magnésium marin qui est l’une des formes inorganiques…

magnésium transcutané blog bio

J’ai reçu une jolie une jolie bouteille en verre bleu dont j’ai beaucoup apprécié l’esthétique robuste et traditionnelle. Si la marque est française, l’huile de magnésium provient  Lire la suite