J’ai testé : les lingettes démaquillantes lavables.

J’espère que vous avez passé de bonnes fêtes de fin d’année, que 2013 commence sous de bons auspices, et que vous êtes motivés pour tenir enfin les traditionnelles résolutions !!
Peut-être que comme moi, vous avez décidé d’essayer de réduire encore un peu vos déchets.

En effet, si les sacs réutilisables sont maintenant devenus des objets familiers pour une majorité d’entre nous (enfin je l’espère) , ça n’est, pour le moment, pas forcément le cas d’autres objets pourtant simplement adaptables.

En 2012, j’ai de mon côté modifié deux de mes habitudes. Deux habitudes auxquelles je n’avais pas vraiment réfléchi avant tellement j’étais conditionnée dans une consommation machinale et non réfléchie. Je suis passée à la coupe menstruelle il y a un peu plus de 6 mois, et j’ai troqué mes cotons à démaquiller jetables contre leurs homologues lavables.

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Le jour où je me suis désinscrite de la newsletter Asos.

Ce matin je me suis désinscrite de la newsletter Asos.
Pas de quoi me jeter des fleurs pour autant. Ça non. C’est vrai, qu’est-ce que  j’ai fait finalement, à part décocher une pauvre case sur un formulaire virtuel ?
Mais bon, hop, d’un coup, plus de mailings me proposant d’être un peu plus à la mode avec cette petite paire de derbies vernies, un peu mieux dans ma peau grâce à ce slim improbable en faux cuir rouge, un peu plus hype dans ce superbe sweat informe loose.

Ces derniers temps, j’ai beaucoup réfléchi à mes habitudes de consommation, et j’ai commencer à en modifier pas mal.
Autant il m’a été plus que facile de changer de crème hydratante, de réduire considérablement ma consommation de viande (qui n’était déjà pas extravagante) ou encore d’adopter un nouveau shampooing, autant pour les vêtements, les choses n’ont pas été -et ne sont pas- si simples !
(Tiens d’ailleurs, ça me fait penser que j’ai également ce petit problème pour la coloration de mes cheveux. Coloration, vêtements. Des choses qui se voient bien plus qu’un démaquillant… cela en dirait-il plus long que je ne le pense sur mon rapport à moi-même et l’image que je souhaite inconsciemment renvoyer aux autres ? Fin de la digression !)

Bref. Je n’ai jamais vraiment lu de magazines de mode à part chez le coiffeur, mais je me suis toujours intéressée aux vêtements. Je me fiche bien pas mal des tendances, par contre j’ai toujours aimé m’amuser avec les vêtements et suivre ce que je considère être mon propre style sans me soucier de savoir s’il était (ou si j‘étais) à la mode ou non.

Ces dernières années avec l’apparition de moults enseignes plus qu’abordables et l’accès à un nombre incalculables de magasins virtuels grâce à Saint Internet, j’ai l’impression que nous avons très souvent tendance à sur-consommer du vêtement, moi la première.

Jusqu’à ce matin j’étais inscrite à une bonne dizaine de newsletter de shops dont je ne soupçonnais même pas l’existence avant de surfer de blog mode en blog mode. Asos, MonShowroom,  Miss Selfridge, Topshop, Yoox. Sans parler des vides-dressing, Vestiaires de copines et consorts. Ni des ventes privées. Waouhhh que de tentations inutiles pour des vêtements souvent de mauvaises qualités et presque toujours made in China.

Le fait de commencer à m’interroger sur la provenance de mes slims, le traitement accordé aux ouvriers qui les fabriquent, les matières premières utilisées et les procédés de teintures m’a nettement freinée dans cette consommation.  Facile : quasiment aucun vêtement venant de ces enseignes ne correspond aux nouveaux standards qui me préoccupent.
N’ayant acheté (pour le moment !) qu’une jolie petite jupe Tudo Bom ces dernières semaines et tentant de pratiquer un tri efficace de mon dressing, je vais peut-être revenir au temps où une nouvelle fringue me réjouissait pendant des semaines, et plus seulement dans la journée de mon dernier clic de validation du panier virtuel. Qui sait ?

SAUF QUE ! Oui oui, il y a un « mais » dans cette histoire. Toutes ces newsletters qui pourrissaient ma boite mail étaient autant de tentations pour l’ex-accro à la fringue jetable qui sommeille en moi. Oh c’est pas cher, je peux bien me faire ce plaisir.
SAUF QUE NON. Il me faut un peu d’aide pour me remettre à réfléchir autrement que comme une bonne petite fashion victim du XXIe siècle.

Alors je me suis désinscrite de la newsletter Asos. Et Monshowroom. Et Miss Selfridge . Et Topshop. Et Yoox. Et Vestiaire de copines. Etc etc etc.

UNE Natural Beauty : éthique irréprochable ou marketing ?

Il y a quelques temps de ça, j’ai décidé de changer mes habitudes en matière de maquillage et de soins de la peau. Après de nombreuses années de consommation sans réelle réflexion, sus aux produits chimiques, place au naturel, voire au bio !

Dans ma quête de nouveaux produits, adaptés à ma nouvelle philosophie, j’ai été orientée (toujours par cette fameuse vendeuse !) vers les produits UNE Natural Beauty, et plus précisément le fond de teint poudres minérales.

Une fois encore ma petite vendeuse trouve tout de suite la teinte qui me convient et me propose de tester la poudre compacte. Aucun souci à l’horizon, elle se passe bien, matifie correctement, laisse la peau toute douce et ne dessèche pas du tout, ce qui pour moi est un atout considérable. En plus le packaging est vraiment réussi (enfin à mon goût) !

99,55 % des ingrédients sont naturels, dont 12,8% bio.
Le label Eco-Cert vient me conforter dans l’idée d’adopter ce produit.

Seulement voilà, à l’usage toujours rien à dire, elle me convient très bien mais une chose me chagrine.

UNE Natural Beauty est une marque créée par Bourgeois qui jusqu’à preuve du contraire pratique des tests sur les animaux pour certains de ses produits (et figure sur le guide Cosmetox de Greenpeace).
UNE, pour sa part, met bien en avant le fait de ne pas pratiquer de tests sur ses produits finis. Or ces teste ne sont plus autorisés depuis fin 2004.
La marque reste par contre plus que floue au sujet des tests de ses matières premières (par elle ou par ses fournisseurs).
Je n’ai eu aucune réponse aux différents emails que je leur ai envoyé à ce sujet et ne semble pas être la seule dans ce cas-là (voir les commentaire de cette page de leur journal).

Alors, que penser de tout ça ? Une marque se voulant naturelle, proche de ses clientes et prônant ouvertement certaines valeurs mais qui ne prend pas la peine de répondre à ses clientes sur un sujet aussi sensible qu’important, moi cela me semble douteux. Et vous, quel est votre avis là-dessus ?

Et en attendant d’avoir plus de précisions, je prends quoi moi comme poudre pour remplacer la mienne qui touche à sa fin ?!